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Pro D2 - Jamais deux sans trois pour Oyonnax, déjà sacré à deux reprises

Par Jean-Pierre DUNAND
  • Après avoir passé le cap de la demi-finale face à Vannes, les Oyomen, qui ont été premiers de la phase régulière durant vingt-quatre journées, sont désormais maîtres de leur destin et espèrent retrouver le Top 14.
    Après avoir passé le cap de la demi-finale face à Vannes, les Oyomen, qui ont été premiers de la phase régulière durant vingt-quatre journées, sont désormais maîtres de leur destin et espèrent retrouver le Top 14. - Jean-François Basset
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Déjà sacré à deux reprises, le club de l’Ain brigue un troisième titre et un retour en Top 14.

Pour cerner l’état d’esprit dans lequel les Oyomen abordent la finale, il suffit de se référer au discours tenu par Joe El Abd quelques minutes après la qualification de son équipe face à Vannes : "On ne va pas s’attarder sur ce match. Ce qui compte maintenant c’est le prochain challenge, celui qui va décider de notre avenir." Depuis dix mois Oyonnax a les yeux fixés sur l’horizon du Top 14 qui se profile de plus en plus précisément. Seul compte demain. "Nous attendions ce moment depuis la première journée du championnat. Nous avons travaillé pour vivre cette finale et maintenant que nous y sommes nous avons hâte. C’est encore plus beau que cette finale se joue à Toulouse, pour nous elle doit marquer l’apothéose de notre saison", confie le demi de mêlée Ilan El Khattabi.

Pourtant si les Oyomen sont résolus à ne parler que d’avenir… et à tout faire pour que la suite de l’histoire puisse s’écrire en Top 14, on, ne peut totalement occulter certains souvenirs. Ceux des trois demi-finales perdues en 2019, 2021 et 2022 ont été chassés par la victoire assurée ce dernier samedi, face aux Bretons, lors de la quatrième tentative. Restent ceux d’autres matchs couperets livrés par les Oyomen. En 2015, après avoir terminé à la sixième place du Top 14, ils s’étaient inclinés d’un rien sur la pelouse du stade Ernest-Wallon, en barrage, face à Toulouse (20-19). En 2018, au terme de la saison du retour en Top 14 après un passage éclair en Pro D2 ponctué d’un deuxième titre de champion de France, Oyonnax, treizième du Top 14, avait dû mettre sa place en jeu lors d’un access-match disputé et perdu… face à Grenoble. Symboliquement, cette finale en terre toulousaine semble offrir aux Oyomen l’opportunité de reprendre l’histoire là où elle s’était arrêtée. D’autres souvenirs viennent étayer les espoirs oyonnaxiens, ceux des deux titres et deux montées décrochées en 2013 et 2017, sous l’ancienne formule du championnat de Pro D2. Jamais deux sans trois !

De cette perspective naîtra forcément une pression qui ne semble pas troubler le camp oyonnaxien, à l’image de son demi de mêlée Ilan El Khattabi : "La seule pression qui pèsera sera celle qui doit nous pousser à tout faire pour valider notre objectif."

Les cartes en mains

Son président Dougal Bendjaballah abonde : "Au regard de ce que nous avons démontré tout au long de la saison, au vu de notre demi-finale, nous avons en mains toutes les cartes pour atteindre l’objectif fixé en début de saison. Cette attente peut sembler paradoxale de la part d’un club qui représente une ville de 22 000 habitants, soit la plus petite du championnat de Pro D2. On a aussi tendance à oublier qu’Oyonnax n’a que le sixième budget de la division. Viser le titre et la montée ne relève pas de la prétention, simplement de l’ambition qui nous porte. Nous sommes prêts. Nous avons au cours des dernières saisons mis en place une équipe capable d’atteindre notre objectif en nous appuyant sur la qualité de notre formation et sur celle de notre recrutement. Tout a été fait pour assumer nos ambitions."

Celui qui a succédé à Thierry Emin à l’automne dernier se veut totalement résolu à l’image de l’ensemble de son club : "Notre victoire en demi-finale face à Vannes nous a libérés d’une forme de complexe née des expériences précédentes. En abordant ce match il y avait beaucoup de stress, c’était la barrière psychologique qu’il fallait franchir. Ce cap est passé mais nous restons très humbles dans notre approche de la finale. Ce type de rencontre reste atypique. Il faut oublier nos victoires face à Grenoble en championnat cette saison, oublier le passé. Nous aborderons cette finale en sachant qu’au coup d’envoi ce sera du 50/50, mais avec la volonté de rester jusqu’au bout les maîtres de notre destin."

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