Nationale 2 - Périgueux : quand le favori se méfie
Si le plus dur est fait, dans l’absolu, tout reste néanmoins à faire pour les perigourdins désireux de conforter leur avance.
Difficile, pour ne pas dire plus, de ne pas grimper sur le petit nuage surplombant l’Isle. Celui de l’euphorie, en l’occurrence. Dix-sept points d’avance et un match nul aux essais (4 à 4) à l’actif du groupe fanion tombeur de son homologue rhodanien du côté de Rillieux-la-Pape, une place en finale de leur catégorie pour les Espoirs victorieux de Mâcon au prix d’une belle inversion de tendance. Comme quoi le club piloté par Francis Roux n’est absolument pas coupé en deux, avec plusieurs vitrines pour le représenter. Mais c’est bien entendu vers les protégés de Richard Hill et de Louis Dubois que se tournent en priorité les regards. "La pression ? Il faudra faire avec", explique le dernier nommé qui évoque des matchs à l’ombre du couperet. Et que l’on retrouve très volontiers enclin à accréditer l’image du premier acte fort bien négocié face au vent : "Il y a un peu de ça oui mais attention, rien n’est terminé, nous ne sommes qu’à la mi-temps."
Valider le bon résultat
Pas plus tard que samedi dernier, à l’étage supérieur, Blagnac avait bien comblé la quasi-totalité de son handicap. Et dans un passé récent, les exemples abondent d’équipes parvenant à se qualifier hors de leurs bases après avoir perdu la première rencontre : "Tout le monde prétend que c’est un avantage de disputer le match décisif à domicile, mais ce n’est pas une vérité absolue. Le Stade métropolitain, j’en pensais le plus grand bien la semaine dernière et mon opinion n’a pas changé. Cet adversaire reste à la fois redoutable et plus complet que bon nombre de ceux que nous avons affrontés lors de la phase régulière en poule 2. Notre travail d’analyse en amont a porté ses fruits, mais cela ne nous empêchera pas de donner à nouveau le meilleur de nous-mêmes après-demain. La conquête a été bonne, celle du Stade métropolitain aussi, la différence se fait sur l’efficacité dans la zone de marque" conclut le jeune technicien désireux "de valider" le bon résultat (43-26) en question.
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