Abonnés

Top 14 - Ce Racing ne méritait pas mieux

Par Vincent Franco
  • Nolann Le Garec face à l'ASM ce dimanche soir.
    Nolann Le Garec face à l'ASM ce dimanche soir. Icon Sport - Icon Sport
Publié le
Partager :

Pourtant auteurs d’un bon début de match, les Racingmen ont été par la suite méconnaissables. Ils devront se déplacer lors des barrages.

Au moment de poser leurs valises en Auvergne, les Racingmen étaient persuadés d’une seule chose : une victoire leur assurait un barrage à domicile. Leur expérience leur permettait également de se dire qu’un Clermont déjà éliminé de la course au top 8 n’était pas forcément une proie facile. Alors ils se sont mis en mode phase finale. Il faut souffrir ensemble et planter les banderilles dès qu’elles se présentent. Après des premières minutes compliquées, les arrières franciliens, bien motivés à l’idée de pouvoir gambader sur la pelouse de la Paris La Défense Arena lors du barrage, ont pris les choses en main. Antoine Gibert crée le décalage et deux passes plus tard, c’est le capitaine du soir, Juan Imhoff qui inscrit le premier essai de la partie à la sixième minute. Mais n’allez pas croire que le festival des "rapides" Ciel et Blanc s’est arrêté après seulement un petit coup de poignard. Peu après la demi-heure de jeu, on prend les mêmes et on recommence. Avec les trois mêmes acteurs : à savoir l’ailier argentin, Gibert et Donovan Taofifenua.

C’est ce dernier qui a terminé en terre promise. Pourtant volontaires, les Clermontois ont pris une leçon de réalisme, pendant un peu plus d’une demi-heure. Car les exploits de certains ont caché l’indiscipline chronique des autres côté Racing, avant que le verrou ne saute. L’efficacité ne fait pas tout le temps des miracles et après dix dernières minutes difficiles, il a fallu se contenter d’un score nul au moment de rentrer aux vestiaires pour les oranges.

Le banc a tenté mais trop tard

À quatorze après le carton jaune écopé par Iribaren juste avant la mi-temps, les joueurs de Laurent Travers se devaient de faire le dos rond en début de second acte. Raté. Contrairement à la ligne arrière, les avants franciliens n’ont jamais réussi à rivaliser avec leurs homologues auvergnats. Seulement cinq minutes après le début du second acte, un ballon porté de l’ASM a fait la différence, et le Racing est passé derrière au tableau d’affichage pour la première fois du match. Le vent a tourné. Inquiet, le staff ciel et blanc a vidé son banc. Pour ne citer qu’eux, Nolann Le Garrec, Finn Russell et Gaël Fickou ont rapidement enlevé leur chasuble. Malgré tout leur talent, tous ces hommes ne sont pas magiciens et n’ont pas réussi à inverser la tendance malgré l’essai du premier cité. Efficaces en tout début de match mais indisciplinés et méconnaissables par la suite, ces Racingmen ne méritaient pas vraiment mieux ce dimanche soir. Venus pour assurer un barrage à la maison, ils devront se déplacer pour tenter de voir les demi-finales.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?