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Top 14 - Paris s’est pris les pieds dans le tapis face à La Rochelle !

Par Marc Duzan
  • La jeune garde rochelaise  a particulièrement brillé dimanche soir, ne cédant rien aux Parisiens, ici Giovanni Habel-Kuffner.
    La jeune garde rochelaise a particulièrement brillé dimanche soir, ne cédant rien aux Parisiens, ici Giovanni Habel-Kuffner. Icon Sport - Icon Sport
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Courageux et déterminés, les réservistes rochelais ont frappé un grand coup face à un stade français bien trop inconstant... Quelle surprise !

Pour cette ultime journée de phase régulière, Ronan O’Gara et Gonzalo Quesada, les managers des deux forces en présence, avaient largement fait tourner mais pour des raisons fondamentalement disparates. Côté rochelais, la semaine consécutive au titre européen ayant quasi exclusivement été consacrée à la bringue, l’Irlandais ROG, désireux de laisser son XV majeur dans le formol jusqu’aux demi-finales, avait ainsi titularisé des jeunes aux dents longues et des individus connaissant en ce délicieux soir de mai leur dernier match au stade Marcel Deflandre : Léo Aouf (Montauban), Rémi Bourdeau (Bayonne), Samuel Lagrange (Mont-de-Marsan), Jules Le Bail, Martin Alonso Munoz (Vannes) ou Pierre Boudehent (Paris) avaient ainsi l’occasion de prouver qu’ils valaient mieux qu’un temps de jeu réduit à peau de chagrin depuis le début de saison quand de leurs côtés, les talentueux Hugo Reus, Thibaut Rabourdin ou Victor Olivier avaient le devoir d’incarner à l’occasion de ce 80e match à guichets fermés le futur du club maritime.

Mais à Paris, alors ? Bousculé dans ses habitudes par une série de blessures, Gonzalo Quesada avait pour ce déplacement capital dû se passer des services de Mickaël Ivaldi au talon, Sekou Macalou en troisième ligne, James Hall au poste de demi de mêlée ou plus grave encore, Julien Delbouis au milieu du terrain. Qu’on le veuille ou non, les soldats roses avaient pourtant sur les bords de l’Atlantique, et face à une équipe "pluquebis" rochelaise, une occasion en or de marquer leur territoire en vue des quarts de finale. Dès lors, verdict ? A Deflandre, le Stade français s’est lourdement pris les pieds dans le tapis et les réservistes rochelais ont fait honneur au maillot !

La défense parisienne assure

Supérieurs dans le combat collectif et au niveau des impacts, les Parisiens dominaient néanmoins la première période et marquaient logiquement le premier essai du match après que l’ancien Rouennais Nadir Megdoud, à la réception d’une superbe passe sautée de Léo Barré, ait franchi l’en-but pour la première fois de sa saison. En face, les réservistes rochelais, bien cornaqués par l’international Yoan Tanga et le colosse Rémi Picquette, ne tendaient pas l’autre joue mais trop indisciplinés, trop maladroits et manquant incontestablement de repères collectifs, ne pouvaient au départ concrétiser leurs maigres occasions…

Au retour des vestiaires, les Rochelais accentuaient pourtant leurs efforts et, ragaillardis par un public bouillant, poussaient même les coéquipiers de Kylan Hamdaoui dans leurs derniers retranchements. A l’heure de jeu, Jules Favre, au bout d’une belle séance de dribbling, aplatissait le premier essai rochelais. et dix minutes plus tard, c’était au tour de Harry Glynn de marquer. L’essai de la victoire, laissant le Stade français fort déconfit. Quel match des seconds couteaux rochelais ! Et quelle déconfiture pour Paris…

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