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Top 14 - Le Racing a sauvé sa saison !

  • Inconstants mais victorieux, les Racingmen ont pris le meilleur sur le Stade français samedi après-midi.
    Inconstants mais victorieux, les Racingmen ont pris le meilleur sur le Stade français samedi après-midi. Icon Sport - Icon Sport
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Inconstants mais victorieux, les Racingmen ont pris le meilleur sur le Stade français samedi après-midi. Ceci étant posé, sont-ils vraiment capables d’inquiéter Toulouse vendredi soir, à Anoeta ?

Si l’on osait, on dirait que l’on a simplement traversé les dix derniers mois de compétition pour vivre ces moments-là : l’odeur des merguez en coursives, un soleil de Satan, 10 000 gonzes à Jean Bouin et, chez les protagonistes du jour, les guibolles qui tremblent ou les tripes qui travaillent. Mille dieux, comme ce coup d’envoi de la phase finale fut jouissif ! Et comme il correspondit, en réalité, à l’idée que l’on s’était faite d’un quart de finale entre voisins, d’un choc majuscule qui laissa, par nature, une escouade en vie jusqu’à la prochaine bataille et l’autre morte, ou presque, jusqu’à la saison prochaine…

Ce match ? On le démarrera volontiers par cette question : comment Marcos Kremer, 56 sélections en équipe d’Argentine et sept ans de rugby pro derrière lui, a-t-il pu se laisser aller à pareille absurdité ? Pourquoi a-t-il jugé bon, après seulement cinq minutes de jeu, de lancer son épaule en titane dans le visage de Finn Russell et d’abandonner ainsi son équipe pour le reste du match ? Car aussitôt, le Racing profita de la balourdise du futur Clermontois, marquant par l’intermédiaire de Juan Imhoff le premier essai du match, lequel fut suivi cinq minutes plus tard par celui, en force, inscrit par Wenceslas Lauret…

Pour autant, il faut croire que les soldats roses ont tout à la fois un pack qui désosse, une incroyable puissance en mêlée fermée et de l’orgueil à revendre : en infériorité numérique face aux avants du Racing, Paul Gabrillagues et ses coéquipiers marquaient donc un premier essai en pick and go avant de concasser la mêlée francilienne à plusieurs reprises, en fin de premier acte : justement récompensés par un essai de pénalité après que les deux piliers d’en-face (Guram Gogichashvili et Eddy Ben Arous), secoués par Paul Alo-Emile, aient écopé d’un carton jaune chacun, les soldats roses revenaient au coude à coude à la mi-temps prouvant, s’il le fallait encore, qu’il se passe toujours des trucs de dingue dans le derby du Nord…

Sous le soleil de Satan, Paris n’avait pas la caisse…

À quoi doit-on, alors, que ce match fut finalement remporté par les Racingmen ? Disons simplement que sous ce cagnard parisien, les soldats roses ont été logiquement incapables de tenir le rythme qu’ils avaient imprimé en fin de première période et, indisciplinés au possible, laissèrent les Franciliens creuser l’écart au score par la botte de Finn Russell, très régulier face aux perches depuis le début de saison. Ce premier écueil de la phase finale étant désormais écarté pour ces Racingmen qui viennent de sauver leur saison, reste à savoir si Gaël Fickou et ses coéquipiers sont vraiment capables d’inquiéter le grand Toulouse vendredi soir, à Anoeta. Oui ? Non ? Peut-être ? Vous avez deux heures…

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