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Le difficile apprentissage de Saint-Girons

Par midi olympique
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    Le difficile apprentissage de Saint-Girons
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Le champion de France Honneur connaît quelques difficultés en cette entame de championnat. Dans le camp dirigeant, on garde la tête froide. On fait confiance à un groupe qui a la particularité de briller par sa jeunesse.

Le 21 juin, toute la vallée du Couserans et sa cité phare Saint-Girons ont plongé dans un bonheur immense. Ce jour-là, dans la fournaise du stade Alary de Castelsarrasin à l’occasion de la finale nationale Honneur, vingt-deux Saint-Gironnais purs et durs, nourris à la culture du Sporting, ont étouffé les Lot-et-Garonnais de Villeréal. À cinq reprises, les attaquants couseranais ont franchi la ligne adverse pour une addition finale de (34-19). Un siècle après les célèbres « lions verts » de 1914 titrés aux dépens des Parisiens du CASG (8-7), Saint-Girons s’adjugeait le deuxième sacre national de son histoire. Une bien jolie histoire pour un club dont l’existence sportive aurait pu s’arrêter à la fin de la saison 2011.

Des Balandrade à la Fédérale 3

Moins de cinq mois après cette mémorable campagne de juin, le Sporting se trouve un peu en souffrance sportive après six rencontres officielles dans ce troisième échelon fédéral. À deux reprises, le dernier champion de France Honneur a certes connu la joie de la victoire face à Quillan-Limoux et Pézenas. En revanche, il a baissé la garde à quatre reprises dont deux consécutivement à domicile face à Gruissan (9-20) et le Boulou (13-18).

Ces deux revers placent les Saint-Gironnais à une inconfortable septième place, qu’ils partagent avec Castelnaudary. Plus inquiétant, c’est qu’ils se trouvent dans le viseur des deux derniers au classement : Quillan-Limoux et Pézenas. « Il est un peu hâtif de faire un bilan, c’est prématuré », fait remarquer le coprésident Vincent Bonzom. « Nous avons un groupe de joueurs qui a repris l’entraînement tardivement. Physiquement, les joueurs ne sont pas au sommet de leur forme. Mais, j’ai confiance : dans quelques semaines, ils seront performants. Il faut ajouter, aussi, que ce championnat de Fédérale 3 est particulièrement exigeant. Une équipe comme Gruissan est composée d’anciens joueurs professionnels. Le Boulou et la Côte vermeille sont aussi des équipes qui ont une certaine maturité sportive, et une assise économique. De notre côté, nous sommes un peu des marginaux avec notre budget de 180 000 euros et une majorité de joueurs qui découvre ce niveau de compétition. »

Fidèles à leurs convictions, les dirigeants, en accord avec l’encadrement, ont choisi l’option d’évoluer dans cette compétition nationale avec un groupe issu essentiellement de Saint-Girons et des environs. Lionel Heymans, l’actuel manager n’a pas hésité à lancer dans le grand bain de la Fédérale 3 des anciens juniors Balandrade qui n’ont pas encore soufflé leurs vingt ans. Ainsi, Loïc Di Gregorio, Florent Soum, Anthony Roux, Jean-Baptiste Garcia, Laurent Reitbrock, Elie Desclaux, Yvon Ougitroux, Thomas Marcellin incarnent l’avenir du Sporting. Ils font actuellement le dur apprentissage de ce troisième échelon fédéral. Cette jeunesse couseranaise, elle est particulièrement motivée pour maintenir son cher Sporting. Encadrement, supporters et dirigeants en sont convaincus. Cette jeunesse a plus d’un tour dans son sac. Elle a promis le succès lors de son prochain match dans son antre fétiche du Luc. Un beau défi qu’elle espère relever avec succès.

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