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Giteau, vous avez dit indispensable ?

Par Jérôme Fredon
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Publié le Mis à jour
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L’absence des terrains de Matt Giteau pour au moins six semaines n’est pas aussi dramatique qu’elle en a l’air pour le RCT. Explications.

Depuis la rechute aux adducteurs de Matt Giteau le 10 janvier dernier face au Racing-Metro 92, l’encadrement des champions de France et d’Europe redoutait de perdre son maître à jouer australien pour une longue durée. Le couperet est finalement tombé dans la matinée du lundi 26 janvier. Sur son compte Twitter, le joueur a en effet annoncé qu’il devrait passer mardi 27 janvier sur la table d’opération. Et qu’il serait éloigné des terrains pour une durée comprise entre 6 et 8 semaines.

L’indisponibilité de Matt Giteau est une mauvaise nouvelle pour le RCT, mais pas vraiment insurmontable. Cette saison, les Toulonnais ont déjà appris à composer sans leur trois-quarts centre wallaby (32 ans, 95 sélections). Enfin, il n’était plus temps d’attendre encore davantage au risque de compromettre la fin de saison du joueur, quand le RCT aura besoin de ses meilleurs éléments.

Les Argentins assurent l’intérim

Handicapé par une douleur persistante aux adducteurs, Giteau avait, dans un souci de se ménager, laissé dans un premier temps le but à James O’Connor, Leigh Halfpenny et Nicolas Sanchez. Mais cette gêne s’est, au fil des semaines, accrue au point de condamner le meilleur joueur du dernier Top 14 à des apparitions épisodiques sous le maillot rouge et noir (6 matchs de Top 14 et deux de Coupe d’Europe). Si bien que le RCT a été obligé de faire contre mauvaise fortune bon cœur. Arrivés pour pallier l’absence de Frédéric Michalak et le départ de James O’Connor en Australie, Nicolas Sanchez et de Juan Martin Hernandez n’ont pas eu besoin de temps d’adaptation pour endosser ce costume de patron de l’attaque toulonnaise.

Les maîtres à jouer des Pumas se sont rapidement fondus dans le moule rouge et noir, faisant preuve d’autorité, de vista et de maîtrise à chaque fois où Bernard Laporte a fait appel à eux. Début mars, Sanchez devrait passer le relais à Michalak, avec le sentiment du devoir accompli. Opéré avec succès d’une épaule en septembre dernier, l’international français devrait amener toute sa fraîcheur et son envie à ses partenaires. Aussi paradoxal qu’il puisse y paraître, le RCT n’est donc plus aussi Giteau-dépendant qu’en début de saison. Il dispose désormais de plusieurs cordes à son arc offensif.

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