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Comment remplacer Fa’asalele ?

Par Vincent Bissonnet
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Publié le Mis à jour
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Le CO vient d’apprendre la perte de son troisième ligne pour les prochains mois. Le remplacement du Samoan, devenu titulaire, constitue un dossier prioritaire dans le Tarn.

Castres

Et en plus, le sort s’acharne. Torpillé par la défaite subie face à Toulouse, relégué à la dernière place du classement à neuf journées du verdict final, le Castres olympique a entamé ses dix jours de congé avec une très mauvaise nouvelle : l’indisponibilité de Piula Fa’asalele pour les huit prochains mois.

Le troisième ligne samoan de 27 ans avait quitté ses partenaires à la 15e minute de la rencontre, samedi soir, visiblement touché au genou droit. À la réception d’après-match, l’international aux 5 sélections avait beau afficher un sourire de façade, il ne se montrait guère optimiste quant à la nature de sa blessure. Les examens passés lundi ont confirmé ses craintes : l’ancien Rochelais souffre d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit. Un gros coup dur pour le joueur, privé de cette fin de saison et probablement de la Coupe du monde en Angleterre, et pour son équipe.

Un joker ? Castres étudie des CV…

Le polyvalent samoan, titularisé à dix reprises en Top 14 et cinq fois en Champions Cup, s’était en effet imposé comme un des rouages clés du paquet d’avants. Homme de base de Serge Milhas, Piula Fa’asalele avait gagné du galon depuis les phases finales du printemps dernier. « J’ai su saisir ma chance et, maintenant, je joue davantage, nous déclarait l’intéressé en décembre. C’est une satisfaction et je me sens plus en confiance. Mais je veux apporter plus en aidant l’équipe à progresser dans les rucks et en la faisant avancer. » Deux missions ô combien prioritaires : avec Ibrahim Diarra, Piula Fa’asalele est en effet un des rares gratteurs efficaces côté castrais et, de par ses 124 kg, son impact physique se révèle précieux pour un collectif en manque de fers de lance.

Comment le CO va-t-il tenter de compenser cette fâcheuse perte ? Il dispose, avec Ibrahim Diarra, Jannie Bornman et Benoît Babillot, de trois alternatives intéressantes même si aucun n’égale le Samoan en termes de puissance pure. Devant l’urgence de la situation, la direction du club songe sérieusement à recruter un joker médical. Des CV de troisième ligne aile sudistes vont être étudiés, dès ce mardi, pour tenter de dénicher la perle rare. Mais le temps presse déjà, à huit jours de la reprise de l’entraînement. Et, surtout, à moins de trois semaines d’un déplacement périlleux et décisif à Oyonnax.

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