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FFR, Ufar : même combat

Par midi olympique
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    FFR, Ufar : même combat
Publié le Mis à jour
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Réunis en banlieue bordelaise le 25 octobre dernier, les anciens du rugby ont vécu une assemblée générale qui pourrait modifier leur position sur l’échiquier du rugby français. Explications.

Par Gérard PIFFETEAU

gerard.piffeteau@laposte.net

Il fut un temps où les vétérans du rugby menaient leur bataille. Cette période, lointaine, est révolue. La première étape de leur évolution se situe en 1982 à la création de l’Union française des anciens du rugby. Mais ce n’est que vingt ans plus tard que l’Ufar a été reconnue par la FFR comme l’organisation officielle du rugby des anciens. Ceux qui ont franchi la limite des 35 ans. Le 25 octobre, au centre de séminaires du comité de Côte d’Argent, à Gradignan, l’Ufar a tenu son assemblée générale nationale. Il est trop tôt pour affirmer que cette réunion a pris un caractère historique mais la présence parmi les anciens, pour la première fois, d’un représentant de la Fédération française de rugby, et non des moindres puisqu’il s’agissait du vice-président Jean-Louis Boujon, marque un tournant décisif dans les relations entre les deux entités. Il n’est même pas interdit de parler d’un rapprochement lorsque Jean-Louis Boujon délivre le message positif du président, Pierre Camou : « L’Ufar travaille dans la grande famille pour essayer d’élargir les offres de rugby sur des bases plus diverses. Il s’agit de donner la chance aux joueurs, quand ils sortent de la compétition, de continuer à vivre leur passion. »

A comme amateurs

Forte de ses 4 000 membres et de ses 140 clubs répartis sur le territoire national, l’Union des anciens a reçu les propos fédéraux comme un formidable encouragement, en même temps qu’ils valident l’œuvre entreprise depuis quarante ans. Le Nantais Patrick Darricarrère, président de l’Ufar, est satisfait des échanges de Gradignan : « L’essentiel des travaux a porté sur l’avenir dans un contexte qui va bien au-delà de la façon dont les nouvelles générations pratiquent le sport dans le cadre des loisirs. Nous sommes issus de la compétition et nous devons nous adapter à cette nouvelle approche. » De fait, l’Ufar se retrouve avec la FFR sur les nouvelles pratiques à 15, 10, 7 et 5, voire le rugby féminin. « On ne s’interdit rien, même pas le rugby à toucher, complète le président. Nous avons à l’esprit d’organiser à terme le rugby loisir. Nous sommes le seul mouvement structuré apte à favoriser l’organisation de ces pratiques émergentes, et cela fait l’objet actuellement d’échanges avec la Fédération. » En vérité, dans l’intérêt des acteurs, notamment en termes (très) sensibles d’assurances, l’Ufar souhaite fédérer le rugby loisir qui se pratique partout. L’Union veut gagner en sérénité et voir l’une de ses devises respectée : jouer en esprit de responsabilité et de convivialité. Et cette orientation ne l’empêche pas de développer la spécificité d’une activité quinqua pour les plus de 50 ans. Une autre décision stratégique est évoquée par Patrick Darricarrère : « Nous souhaiterions transformer la lettre A d’UFAR en A d’amateurs. Anciens ce n’est pas tout à fait vrai car nous avons de jeunes débutants de 35 ans, qui évoluent dans les équipes dont les profils sont divers. Elles sont issues de villages ou de grandes villes, de clubs renommés ou de plus modestes. Il n’y a pas de déséquilibre parce que les règles sont adaptées et que seuls les essais sont comptabilisés. »

Il en sera ainsi lors du Festival national 2015 qui se déroulera à Beaumont-de-Lomagne pour le week-end de Pentecôte. Quant au 40e anniversaire de ce tournoi, organisé en 2016 par l’association des partenaires du MHR, il aura pour cadre Montpellier et sera parrainé par François Trinh-Duc. Autant d’occasions d’affirmer une philosophie : « Prévoir le pire, espérer le meilleur et prendre ce qui vient. » Tout un programme.

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