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Debaty : « Aucune raison qu’on me fasse des cadeaux »

Par Arnaud Beurdeley
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    Debaty : « Aucune raison qu’on me fasse des cadeaux »
Publié le Mis à jour
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Appelé dans le groupe des trente joueurs pour préparer le match face à l’Irlande, Vincent Debaty savoure. Après la tournée d’été en Australie, il avait disparu des radars.

Attendiez-vous ce retour avec impatience ?

C’est vrai, j’avais été déçu de ne pas être rappelé au mois de novembre. J’avais eu l’impression de quitter le train en marche après cette tournée d’été en Australie. J’espérais donc qu’on me rappelle pour le Tournoi des 6 Nations. C’est chose faite.

Justement, aviez-vous compris votre mise à l’écart après cette tournée en Australie ?

C’est le choix du staff et j’ai pour habitude de dire que l’entraîneur a toujours raison. Il n’y a donc pas à épiloguer sur le sujet. C’était à moi de travailler pour revenir plus fort. Surtout, il n’y a pas à crier au scandale sur le fait de ne pas avoir été retenu en novembre. Mon début de saison a été perturbé par de nombreuses blessures. Juste avant la tournée, j’ai été blessé d’abord à un mollet, ensuite aux adducteurs. Et puis aussi à une cheville. Au fond de moi, j’ai compris la décision et je m’y attendais un peu. Elle était même logique cette décision. J’avais à peine joué cent minutes au cours du début de saison. Il était alors difficile pour le staff technique de l’équipe de France de me sélectionner dans ces conditions. Ce n’est pas parce que je m’appelle Vincent Debaty qu’on doit me faire des cadeaux ou me faire jouer sur une jambe.

« J’avais à peine joué 100 minutes. Il était alors difficile pour le staff de me sélectionner en novembre »

Revenez-vous avec plus de détermination ?

J’ai les crocs. J’ai vraiment envie d’apporter ma pierre à l’édifice. J’ai la chance d’avoir bien pu travailler avec mon club. À Clermont, on m’a mis dans les meilleures dispositions pour travailler ce qui n’allait pas. Je me sens mieux physiquement, je me sens bien dans ma tête. C’est le plus important pour apporter une plus-value à cette équipe de France.

On loue souvent vos qualités physiques et votre profil de pilier moderne. Avez-vous le sentiment de pouvoir vous installer enfin en équipe de France ?

C’est mon objectif ! Mes qualités, je les connais. À force de me le répéter, j’ai compris qu’il fallait que je prenne des ballons et que j’avance. À moi de travailler pour pouvoir répéter ces actions-là.

Mais n’est ce pas trop caricatural de vous réduire à ce rôle de perce-muraille ?

Ce n’est pas grave. Si c’est le rôle qu’on attend de moi, je le ferai. Si on me dit d’aller taper dans le mur, je le ferai autant de fois que possible.

Dans quel état d’esprit avez-vous retrouvé vos partenaires ?

Ils sont bien. Certes, tout n’a pas été parfait sur ce premier match mais la victoire est quand même là. Et c’est bien mieux pour travailler. Je sens de la concentration et de la motivation pour affronter ce prochain rendez-vous. Je n’ai senti aucun relâchement.

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