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Russel : « Pas de réel système de jeu »

Par midi olympique
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    Russel : « Pas de réel système de jeu »
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Après avoir été dirigeant de Montpellier, Jharay Russel est arrivé à La Voulte-Valence pour remplacer l’entraîneur démis de ses fonctions, Éric Tissot. Le nouvel entraîneur a dû reconstruire le jeu de son équipe pour redresser le club alors, alors en situation délicate. Rencontre.

Pourquoi êtes-vous venu au club de La Voulte-Valence ?

Ça faisait un moment que l’entraînement me trottait dans la tête. Au mois de septembre, j’ai eu une opportunité, ici à La Voulte-Valence, avec un projet intéressant même si c’est vrai qu’il était compliqué au départ. Je me suis donc lancé dans cette aventure…

À votre arrivée, quelles ont été vos impressions sur le groupe ?

J’ai trouvé que j’avais de bons joueurs avec des qualités individuelles mais que collectivement, il n’y avait aucun système de jeu, aucun repère commun dans l’équipe.

C’était ça le défi ?

N’importe quelle équipe a besoin d’avoir un référentiel commun où tout le monde sait où il va quand c’est difficile. Chacun doit connaître son rôle dans l’équipe… C’est plus qu’important, à mes yeux.

Quels étaient les objectifs à votre arrivée ?

En début de saison, l’objectif était de faire mieux que la saison dernière, ils visaient la qualification. Au vu du début de saison compliqué, les objectifs ont été revus à la baisse à mon arrivée. Il fallait déjà se maintenir car on était dans une situation plus que délicate. On a donc pu commencer au mois d’octobre dans ce sens. J’avais prévenu les dirigeants, on ne pouvait pas s’attendre à des miracles dès les premiers matchs. Il faut du temps pour apporter les nouvelles informations aux joueurs, et pour qu’il y ait des automatismes.

Quand avez-vous une réelle amélioration ?

Il nous a fallu trois défaites pour se régler. Notre premier match correct, je dirais que cela a été à Bourg-en-Bresse (7e journée, défaite 28-21 N.D.L.R.), par la suite on bat La Seyne-sur-Mer, on commence alors à voir quelque chose en place.

À mes yeux, l’engagement est primordial. Je peux accepter des erreurs de la part de mes joueurs, mais à condition qu’on mette un engagement maximal. Quand un joueur commet une erreur, je veux que ses coéquipiers cherchent à la rattraper.

Vous êtes sur du long terme avec La Voulte-Valence ?

J’ai envie de construire quelque chose ici. Quand on se lance dans l’entraînement, il faut réussir à se faire un « nom », il faut faire ses preuves. Moi je ne suis pas là pour six mois. Après ce sont des choses dont on discute…

Sur quoi s’appuie le jeu de l’équipe ?

Notre jeu est assez complet et dynamique. On essaie d’alterner le jeu des avants et celui des trois-quarts. Personnellement, je ne veux pas un jeu fermé… Je fais en sorte que tous les joueurs puissent toucher le ballon dans le jeu, que ce soit les ailiers ou les piliers. Tous les joueurs doivent avoir du plaisir sur le terrain.

Vous étiez dirigeant de Montpellier avant d’arriver ici, comment avez-vous vécu les tensions entre Mohed Altrad et Fabien Galthié ?

(Silence) Je suis resté en bons termes avec le club de Montpellier. Je ne préfère pas me prononcer sur ce qui se passe là-bas.

Revenons à La Voulte-Valence, sur quoi vous êtes-vous basé pour insuffler une nouvelle dynamique ?

Je pense que le système que j’ai mis en place plaît à tout le monde. Et il marche, on commence à gagner. Cela prouve que ce qu’on a travaillé à l’entraînement fonctionne, c’est la récompense. C’est un cercle vertueux, si à chaque fois qu’on travaille on est récompensé sur le terrain, il est ensuite plus facile de capter l’attention des joueurs.

Qu’est-ce qui est le plus important pour vous ?

À mes yeux, l’engagement est primordial. Je peux accepter des erreurs de la part de mes joueurs, mais à condition qu’on mette un engagement maximal. Quand un joueur commet une erreur, je veux que ses coéquipiers cherchent à la rattraper.

En reprenant le club, qu’est-ce qui a été le plus dur ?

Comme je l’ai dit, je n’ai pas forcément vu de système de jeu mis en place quand je suis arrivé. Le plus difficile, c’est le manque de temps pour mettre en place le jeu que je souhaitais. Travailler à l’entraînement pour mettre en place le nouveau système et en même temps avoir des matchs les week-ends, c’est difficile. Avec une intersaison, ça aurait été moins compliqué.

À titre personnel, quels sont vos objectifs d’entraîneur ?

Tout d’abord, j’ai envie de continuer à entraîner à un bon niveau. Je reconnais que si je peux entraîner à un niveau encore plus élevé, je ne dirai pas non. Ça serait hypocrite de dire le contraire. Quand j’ai commencé à chercher un club à entraîner, je l’ai cherché en Fédérale 1. Car je pense que c’est une bonne école. Après, si je suis bon, je pourrai peut-être aller plus haut. Aujourd’hui, je prends beaucoup de plaisir, de plus ce que je mets en place a l’air de marcher que ce soit en termes de résultats mais surtout dans le rapport avec les joueurs… Propos recueillis par G. C.

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