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Weepu à Oyonnax : la fin du déclin ?

Par Vincent Bissonnet
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    Weepu à Oyonnax : la fin du déclin ?
Publié le Mis à jour
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Depuis le Mondial 2011, sommet de sa carrière, le demi de mêlée all black aux 71 sélections a connu des galères et effectué des choix sportifs désastreux. Sa venue en Top 14 peut-elle coïncider avec sa résurrection ?

Piri Weepu à Oyonnax ? Quand Midi Olympique a révélé, le 13 février, les contacts avancés entre le demi de mêlée all black et le club de l’Ain, la France du rugby s’en est grandement étonnée. Deux semaines plus tard, cet imprévisible transfert est pourtant devenu réalité.

Avec la venue du Néo-Zélandais aux 71 sélections, l’USO frappe un grand coup sur le marché des transferts, en termes de publicité et d’image de marque. Sportivement, un doute plane en revanche autour de la compétitivité de l’actuel joueur des London Welsh. Depuis l’automne 2011, sa carrière a en effet connu un déclin progressif. Lors du Mondial organisé dans son pays, l’ancien chef d’orchestre des Auckland Blues, vainqueur de cinq Tri-Nations, s’était affirmé comme un des sauveurs de la patrie, assurant les tirs au but lors des phases finales. L’enfant de Lower Hutt avait même gagné un surnom à cette occasion : « Mister Fixit », Monsieur la solution.

Stoppé par un AVC

Depuis cet avènement suprême, les pépins se sont accumulés sur sa personne. À l’été 2013, il est évincé in extremis du groupe néo-zélandais pour les Four-Nations. Graham Henry invoque sa baisse de régime. Son compteur international restera bloqué à soixante et onze sélections avec une dernière apparition face à la France, le 22 juin de cette année. En mars 2014, sa tentative de relance sera stoppée net par un léger accident vasculaire cérébral, suivi d’une période de convalescence et d’une opération du cœur. Sa saison de Super 15 en sera largement tronquée. Quelques semaines plus tard, les London Welsh, promus de l’élite anglaise, annoncent fièrement sa venue : « Ce recrutement parle de lui-même et est un signe fort de nos ambitions, se félicitait alors le manager Justin Burnell. Il doit nous permettre d’être compétitif et pas seulement de survivre. » Le vœu du technicien n’a pas été exaucé : dans une équipe bancale et d’une faiblesse rare, le All Black, réputé pour son dilettantisme et ses excès en dehors du terrain, n’est pas parvenu à surnager. Désireux de se relancer, le Néo-Zélandais de 31 ans a tenté sa chance et soumis son CV en France. Où Oyonnax, en quête d’un joueur d’envergure internationale, a saisi l’aubaine.

Le mariage de raison sera-t-il couronné de succès ? Au cœur d’un projet bien pensé et dans le sillage d’un paquet d’avants solide, ses qualités de cornaqueur et de stratège devraient pouvoir davantage s’exprimer. Le futur manager oyonnaxien Olivier Azam en est convaincu. Voir Piri Weepu sur le maillot de l’USO : les adeptes de Charles-Mathon n’attendent désormais plus que ça.

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