La gloire puis le néant
Si pour certains, être sélectionné en équipe nationale a été synonyme d’apogée en termes de carrière, pour d’autres, cela a eu pour conséquence un pas en arrière. Petit tour des désavoués.
Il y a des souvenirs que l’on retient toute une vie. Pour un joueur de rugby, être appelé pour arborer le maillot frappé du coq d’or fait souvent parti de ceux-là. Reconnaissance des efforts concédés jusque-là, c’est ici le talent balle en main qui est d’abord mis en avant au service d’une nation. Pour autant, certains ont connu les maux d’un passage furtif au sein du XV de France, comme un saut dans le vide.
Loïc Jacquet
Tous les espoirs étaient fondés sur lui. Champion du monde avec les moins de 21 ans, Marc Lièvremont emmène le jeune joueur avec lui lorsqu’il remplace Bernard Laporte à la tête du XV de France. Considéré comme le futur Fabien Pelous, ces quatre sélections avec l’équipe de France prouvent pourtant le contraire. Sélectionné trop jeune, utilisé trop tôt, Loïc Jacquet n’a pas su mettre assez rapidement ses talents en avant en équipe nationale, et n’a fait que le pousser vers la porte de sortie.
Stephane Castagnaide
Mis en lumière malgré lui, le Clermontois effectue pourtant une très bonne fin de saison durant l’année 1999. Appelé pour la Coupe du monde derrière Pierre Mignoni, il est mis en avant dès la blessure à un genou du second de mêlée titulaire. Pour autant, son transfert en direction de Mont-de-Marsan le pousse indéniablement à mettre ses espoirs sous le maillot bleu de côté.
Jérôme Schuster
Le Catalan d’origine aurait sûrement rêvé de toucher du doigt la même carrière internationale que son cousin, Nicolas Mas. Cela n’a pas eu lieu. Pour illustrer le questionnement autour de sa sélection avec le XV de France son premier match contre les Fidji à Nantes est un exemple accablant : lors de cette rencontre, le pilier perpignanais a joué pour la première fois de sa carrière en seniors durant quatre-vingts minutes…
Christian Coeurveillé
Le doute persiste toujours autour de sa sélection avec les Bleus : le centre du Biarritz olympique ne parvenait pas à se démarquer au sein de son club, difficile de penser que deux matchs contre l’Argentine en 1992 auraient pu éveiller les qualités rugbystiques de Christian Coeurveillé.
Arnaud Martinez
Le pilier du RC Narbonne restera décidément l’anonyme du rugby français. Après un passage furtif en équipe de France pendant la tournée d’été 2002, il rentre en France sans pour autant se faire une place au sein de l’effectif narbonnais : remplaçant tout au long de la saison suivante, il semble ne pas avoir marqué les esprits.
Les autres : Julien Tomas, Jérôme Porical, Frédéric Cermeno, Benoît Baby, Julien Laharrague, Yann David.
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