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Et si la carrière internationale de Marc Andreu décollait enfin ?

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Le forfait de Sofiane Guitoune, victime d’une gêne musculaire, profite à Marc Andreu qui a été rappelé par le staff du XV de France pour le match contre l’Italie, samedi à Rome. Une situation que le Racingman connaît bien. Focus sur l’ailier de poche, souvent appelé mais qui n’est, pour l’instant, jamais parvenu à s’installer sur le long terme chez les Bleus.

« Avec l’équipe de France, je joue chaque match comme si c’était le dernier » déclarait le natif de Fréjus avant une sélection face à l’Argentine en 2010. Les statistiques de l’ancien Castrais avec le XV de France (7 sélections étalées sur 3 ans malgré des convocations en 2014), cinq ans plus tard, lui donnent raison. Et pour cause, il ne s’est jamais installé en Équipe de France mis à part, peut-être, durant l’année 2010 lors de laquelle il cumule 6 convocations. Souvent considéré comme une solution de repli, voire de sparring-partner, il profite des blessures de Benjamin Fall (février 2010) et d’Alexis Palisson (juin 2013) pour gonfler son bilan en Bleus. Celui qui, par sa vitesse, sa hargne et sa petite taille (1,70 m) fut souvent comparé à Dominici, n’a jamais connu la constance internationale de son illustre prédécesseur.

En quête de régularité

Que lui manque-t-il pour s’installer durablement dans les 23 tricolores ? Une chose est sûre, la carrière de l’ailier de poche de 29 ans fut rythmée par les passages à vide et entachée de blessures. Sur la lancée de son bon tournoi 2010, il peut légitimement croire en ses chances de disputer le Mondial néo-zélandais. Mais, une déroute des Bleus face à l’Australie en novembre 2010 plus tard, et le voilà hors course pour ce qui aurait dû être sa consécration internationale. Barré successivement en Équipe de France par les Médard, Fall, Palisson, Malzieu ou autres Huget, il lui a toujours manqué ce « petit truc » en plus attendu au niveau international. Pas aidé, non plus, par l’éclosion de jeunes talents à son poste qui le relègue fréquemment en tribunes, ou le pousse en dehors des 30. Il est difficile d’attribuer à Andreu une place dans la hiérarchie des ailiers français, bien qu’il ne soit jamais loin. Son Brennus, obtenu en 2013, conjugué à une sélection pour la tournée néo-zélandaise, devait lui permettre de retrouver le devant de la scène. Encore raté. Les mauvais résultats tricolores et le « ménage » fait par PSA lui valent une éviction du groupe. Jusqu’en mars 2014 où, profitant d’une autre blessure (Parra), il fait partie des 30 pour affronter le XV du Chardon.

Un an plus tard il fait donc son grand retour, bénéficiant cette fois de la gêne aux ischio-jambiers de Guitoune. À lui maintenant de saisir sa chance. Reste à savoir si PSA lui donnera l’opportunité de briller… ou simplement de jouer. T. L.

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