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Tarbes, contrat rempli

Par midi olympique
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    Tarbes, contrat rempli
Publié le Mis à jour
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Le but du jour est atteint : les Tarbais signent une douzième victoire sur leur terrain contre des Narbonnais fidèles à leur réputation.

Tarbes a gagné, Tarbes a rempli son contrat. On n’aurait pas aimé, mais pas du tout, que le TPR loupe sa sortie au pied des Pyrénées. La chaîne était lumineuse sous le soleil, le cadre invitait aux envolées, les acteurs n’en ont pas été avares. Dix essais, c’est assez rare dans cette compétition plus d’une fois fermée, rugueuse, calculée. On se serait cru à Narbonne-plage, sauf que ce n’était pas du beach-rugby, du rugby à toucher. Pour preuve les dégâts qui ont empêché quelques numéros d’aller au bout du festival. En fait, l’engagement n’a jamais été absent des débats, mais sans doute n’a-t-il pas été appliqué dans les meilleures recommandations collectives. Alors, une montée en retard ici, un soutien un peu tardif là, une incompréhension plus loin… tout cela a fait que des espaces se sont ouverts, ou bien des surnombres. Et il faut dire que les Narbonnais n’ont pas été à la traîne dans l’art de les exploiter, surtout quand quelques-uns de leurs numéros habituels ont été sortis du banc. Quand Vincent Rattez, par exemple, Nicolas Strauss, d’une énorme présence pour faire oublier la sortie prématurée d’Otilo Kafomati.

Une merveille d’essai

Alors, le TPR aurait très bien pu connaître une contrariété quand Christopher Ruiz lui fit, coup sur coup, deux misères qui ramenaient alors les siens à quatre petits points (34-30). Alors, le TPR ne fit pas fi des trois points d’une pénalité à convertir en but sous les poteaux. Alors, le TPR mit un point d’honneur à boucler la saison par une merveille d’essai autorisé par une séance de percussions de ses avants et une habile manœuvre de son ouvreur Ashley Moeke ouvrant la voie à sa paire de centres. On vit là toute l’intelligence situationnelle (comme dirait Pierre Villepreux) du jeune Jérôme Cabanne pour bondir dans le bon tempo à hauteur de Laurent Tranier et planter sans coup férir son premier essai officiel chez les pros. On aura pu aussi apprécier quelques attitudes d’Alexis Armary, le fils de Louisou (bon sang ne saurait mentir), mais en plus aérien, naturellement avec son (presque) double mètre. « Je suis content de la prestation de nos jeunes, dira Frédéric Garcia, on voulait finir par une fête, par une victoire, on a pu le faire avec eux. Le contrat du jour est rempli. Et ce n’était pas si facile avec des Narbonnais jamais aussi à leurs aises que quand ils peuvent jouer sans crainte pour la suite. » Voilà une forme de reconnaissance aussi pour des joueurs qui ont apporté au club et qui vont partir, ou arrêter, on pense en premier au grand Domolaïlaï, Isoa, phare du pack pendant huit saisons ! Rare fidélité par les temps qui courent, saluée par un ban porteur d’une énorme émotion avant le coup d’envoi. G. D.

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