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Les filles : triple fierté montpelliéraine

Par midi olympique
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    Les filles : triple fierté montpelliéraine
Publié le Mis à jour
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En finale du Top 8, les Héraultaises sont venues à bout des Lilloises.

Montpellier a remporté son troisième titre consécutif (17-3) ce samedi à Bourg-en-Bresse, aux dépens d’un Lille-Villeneuve-d’Ascq trop tendre. Ce succès a soulagé les Héraultaises, pas rassurées au coup d’envoi. En effet, les Coccinelles s’étaient offert une crise de nerfs en février, suivie de l’arrivée d’un nouveau staff. Elles avaient même perdu leur dernier match de phase régulière à domicile (22- 5)… face à ces mêmes Nordistes. Ces sujets de doute ont été rapidement balayés. L’entraîneur montpelliérain Olivier Clessienne constatait : « Ça nous a fait du bien de prendre l’avantage au score. » De fait, en fin de première période, la talonneur internationale Gaëlle Mignot, reconvertie en troisième ligne, et l’ailière Christelle Banet avaient placé les leurs en tête. Les Montpelliéraines n’avaient dès lors plus rien à craindre pour leur troisième bouclier. Elles n’avaient qu’à réciter leur jeu de puissance supérieur et leur plus grande maîtrise pour un troisième essai de la talonneur Mélanie Paret.

Fébrilité

Le baroud d’honneur final des Nordistes restait improductif, la faute à de nombreux ballons tombés. Et dans les vingt dernières minutes, la demi d’ouverture Laura Di Muzio et ses partenaires ne profitaient même pas d’une double supériorité numérique. Mais Damien Couvreur, l’entraîneur du LMR, n’avouait aucune déception : « On voulait aller jouer dans leur camp et sur les extérieurs pour les fatiguer. Mais nous avons perdu le gagne-terrain et nous avons été fébriles. Du coup, elles nous ont pressés et nous n’avons pas trouvé de solutions. »

Dans le camp gagnant, Olivier Clessienne rendait hommage à sa troupe dans un sourire : « Nous, le staff, nous sommes un peu des escrocs. C’est seulement notre quatrième match à la tête de l’équipe. Ce titre, c’est celui des filles, qui ont énormément bien travaillé depuis trois mois pour maîtriser le projet de jeu. » Clotilde Flaugère, une des anciennes du MHR et qui revenait à Bourg-en-Bresse sur les terres de ses débuts, savourait cette troisième levée : « Je suis hyperheureuse ! Ce triplé est historique pour le club qui a su trouver les ressources pour arriver à ce résultat. Cette saison, nous sommes passées par des hauts et des bas. Il y a trois mois, nous avons changé de staff et nous sommes reparties quasiment de zéro. Avec les mêmes ambitions mais avec six mois de retard ! C’est notre titre le plus chahuté, celui où nous avons dû aller chercher le plus loin. » Même satisfaction du devoir accompli chez la talonneur Heidi Alcaraz, la native de l’Ain entrée en cours de jeu : « Toutes ensemble, nous avions fait le choix de changer de staff, à l’unanimité. Nous avons ensuite beaucoup travaillé et nous sommes restées soudées jusqu’au bout ! » Ph. S.

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