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White : «C’est moi le patron»

Par Emilie Dudon
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    White : «C’est moi le patron»
Publié le Mis à jour
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Jake White, l’entraîneur de Montpellier, revient sur les difficultés rencontrées par son club face aux Bayonnais.

Vous avez haussé le ton en raison de l’indiscipline de vos joueurs après la difficile victoire contre Bayonne. Comment l’expliquez-vous ?

Si je le savais, je serais un magicien… Mais je crois que si nous avions bénéficié d’une intersaison pour travailler, si nous avions pu construire notre équipe et que les joueurs comprenaient bien ce que je leur demande, ce serait plus simple. Pour l’instant, ce n’est pas le cas. Chaque week-end, je vois les mêmes fautes… L’an prochain, quand j’aurai un groupe que je veux, les mecs n’auront plus le droit à l’erreur.

Vous dressiez le même constat après la défaite à Brive et paraissez cette fois très énervé...

Tout le monde peut faire des fautes, c’est humain. Mais ce qui n’est pas acceptable, c’est de toujours répéter les mêmes. Les joueurs doivent comprendre que cela implique des conséquences par la suite. L’autre chose importante à comprendre c’est que je suis dans ce club depuis trois mois seulement. Et que je fais avec ce que j’ai. Mon premier but ici était de maintenir l’équipe en Top 14. Quand je suis arrivé, l’équipe avait perdu neuf matchs de suite. Les joueurs avaient du mal à croire en eux-mêmes et en leurs capacités de victoires. Maintenant, on gagne, mais les gens font quand même la moue par rapport à notre jeu. Si on fait un retour en arrière et qu’on regarde où nous étions et où nous en sommes maintenant… Quand nous aurons les joueurs que nous voulons l’an prochain, l’équipe sera complètement différente.

L’équipe est maintenue depuis sa victoire contre Bayonne. Votre mission est accomplie ?

Oui, sur le plan mathématique. Mais je le répète : la presse doit prendre en compte le fait que je compose avec ce que j’ai pour le moment. Et je vais vous dire : quand tu es le patron, tu peux procéder à ta guise. Mais quand tu as un patron, c’est lui qui définit les règles. Et si ces règles ne te conviennent pas, alors tu pars. Il est très important que les joueurs comprennent que c’est moi le patron. Je gère une équipe. Et si certains n’adhèrent pas à ce que nous voulons… Eh bien c’est le sport. Je sais que des gens parlent et qu’ils ne sont pas contents, mais c’est moi qui suis jugé. Si on avait perdu aujourd’hui (samedi, N.D.L.R.), c’est à moi que vous auriez demandé des comptes. Il fallait que je maintienne le club en Top 14 cette saison, c’était mon objectif principal. L’an prochain, j’aurai le luxe d’enrôler de bons joueurs, comme l’arrière australien Jessie Mogg, le demi de mêlée australien Nic White, Jacques du Plessis ou encore Paul Willemse, de Grenoble. Alors je sais que j’aurai une équipe avec laquelle je pourrai véritablement travailler. Pour l’heure, il m’est très difficile de contenter tout le monde. C’est même impossible.

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