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Vuillemin : «Victime d’une cabale»

Par midi olympique
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    Vuillemin : «Victime d’une cabale»
Publié le Mis à jour
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Jean-Michel Vuillemin - ex-futur manager de cognac (Fédérale 1) Le technicien, dont les contacts avec l’USC ont été rompus, réfute avec force les accusations qui ont été portées contre lui. Suite et fin.

C’était un fait acquis, Jean-Michel Vuillemin serait le nouveau manager de l’US cognaçaise après l’annonce du retrait volontaire de l’emblématique Pierre Barboteau. à l’examen d’un « projet intéressant », le président de l’USC, Lilian Tessendier, avait fait son choix, annoncé le 5 avril. Le technicien de 52 ans est né à Besançon mais a grandi en Pays catalan où il a touché son premier ballon. En 2007, il fut nommé conseiller technique de la Fédération catalane à Barcelone par Paul Goze. Il s’apprêtait à s’installer dans la cité charentaise mais une histoire « d’inexactitudes » sur son CV a fait voler son beau projet en éclat. Le président en convient, la fronde qu’il a baptisée « vendetta » (lire notre édition du 27 avril) est venue de l’intérieur du club. Si violente qu’elle a obligé le patron à mettre un terme à ses négociations avec Jean-Michel Vuillemin lequel, depuis, ne décolère pas. « C’est une honte ! Ma seule erreur est d’avoir écrit Nantes F1 (quatre matchs ont été disputés) et omis d’indiquer une saison complète en F2, éliminé en 32e. Faire autant de tapage pour cela… Je m’en suis excusé auprès du président. Je suis victime d’une cabale et de querelles internes. On me reproche d’avoir triché sur mon âge, je n’ai jamais menti à ce sujet. Les dirigeants me disent qu’ils ne comprennent pas ! Je suis en colère car on doit juger un entraîneur sur ses compétences et, si doute il y a, on contacte son ancien employeur et on ne va pas chercher une erreur ancienne de huit ans. J’ai cru ce président sur parole, j’ai tout quitté et, aujourd’hui, je suis sans club, sans travail et avec deux enfants. Ils m’ont sali. »

« C’est du gâchis »

À Cognac, Vuillemin devait œuvrer en collaboration avec les entraîneurs de l’équipe B, promus en première. Le rejet de sa candidature a changé la donne. Le choc est rude pour l’ancien pilier droit qui confesse « ne pas avoir vu le coup venir ». Meurtri, Jean-Michel Vuillemin va plus loin dans la confidence comme en attestent les propos qu’il a tenus à nos confrères de La Charente Libre. « On me dit que je n’ai jamais entraîné en Fédérale 1. Je suis arrivé à Nantes alors que le club y était encore. On me dit aussi que les joueurs n’étaient pas prêts à collaborer avec moi. Je ne les ai vus que cinq minutes. On me reproche également d’avoir été à Bergerac et Langon. Cela me paraissait logique de voir l’équipe, d’autant que le président m’avait invité à Langon où l’USC jouait son maintien. Enfin, on souligne qu’il est inscrit sur mon CV demi-finale du championnat de France de Fédérale 2 alors que sur ceux rédigés en italien et en catalan figure bien : éliminé en 32e de finale. C’est une erreur que je concède. Tout remettre en cause pour cela, c’est du gâchis. »

Interrogé sur le passage de « JMV » au Stade nantais dont il était le président, Christophe Nouvel porte un jugement plutôt flatteur. «Partout où je suis passé, en Italie ou ailleurs, je n’ai pas eu le moindre problème, corrobore-t-il. à Cognac, j’ai rencontré des gens supers et je n’ai ressenti aucune réticence.» Sauf à considérer que sous la forte pression des détracteurs, les dirigeants du club auraient fait le choix de scier une branche plutôt que d’avoir à couper l’arbre. Pour tenter de sauver ce qui pouvait l’être, Jean-Michel Vuillemin s’est déclaré prêt à affronter ses accusateurs. Mais il est trop tard, une autre option a été prise et le technicien est redevenu demandeur d’emploi. Il va ruminer longuement sa mésaventure cognaçaise.

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