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Châteaurenard : suivez le guide

Par midi olympique
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    Châteaurenard : suivez le guide
Publié le Mis à jour
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Châteaurenard Après avoir éliminé un premier de poule pour la deuxième saison consécutive, l’équipe défiera Vienne en huitièmes, emmené par son capitaine, Stéphane Fabre, un enfant du club.

Par Sébastien FIATTE

Dimanche, Châteaurenard défiera Vienne à domicile pour le match aller des huitièmes de finale de Fédérale 2. Comme la saison dernière, l’ancien pensionnaire de Fédérale 1 (2006-2013), quatrième de poule, s’est offert le scalp d’un premier de poule au premier tour et jouera son ticket pour un retour en Fédérale 1. En 2014, il avait éliminé Rumilly, cette fois, c’est l’ASVEL (Villeurbanne) qui est passée à la trappe, battue à deux reprises (16-17, 9-16). « L’équipe n’est pas régulière pendant la saison mais répond souvent lors des grosses rencontres sourit le capitaine et troisième ligne, Stéphane Fabre. C’est bien nous arrivons à nous resserrer. »

Dimanche, il sortira en tête des vestiaires pour conduire ses joueurs pour le dernier match de la saison à domicile. Auparavant, il n’aura sûrement pas eu besoin de beaucoup parler pour motiver ses coéquipiers. à 36 ans, le gamin de Noves est un des gardiens du temple. Après avoir commencé le rugby à sept ans dans ce village situé à cinq kilomètres de Châteaurenard, dans l’école de rugby crée par son père, Jean-Pierre, et où son oncle, Christian, est toujours président. « Mon père était talonneur, j’ai toujours baigné dans le rugby, je passais mes dimanches au stade. » Après avoir usé ses premiers crampons, il a migré dans le club voisin en minimes.

En l’espace de plus de vingt saisons, il n’en a passé que trois sous un autre maillot. à 19 ans, il a pris la direction du centre de formation de Béziers. Il y resta deux ans avant de jouer une saison à Aubenas où il fit quelques feuilles en Pro D2. De retour en 2003 à Châteaurenard, il fut des deux accessions en Fédérale 1, en 2004, puis en 2006, mais aussi de la descente, en 2013. « Les trois dernières saisons, nous jouions le maintien, se souvient Stéphane. Les moyens n’ont pas évolué. D’année en année, c’était de plus en plus dur. Nous arrivions à nous accrocher à domicile, mais à l’extérieur… » Finalement la descente fut un mal pour un bien. « Ça a redonné de la vie au club, reconnaît le troisième ligne. Ça fait du bien de rejouer la qualification et de participer aux phases finales. »

Surtout qu’elles semblent redonner de l’appétit à tout un club. Mais la marche semble très haute. En poule, Vienne l’avait largement à domicile (43-3), il ne faudra pas commettre d’impair dimanche pour la dernière sortie de la saison à la maison. « On tient à sortir un gros match pour gagner à domicile. Ensuite, on verra ce que cela donne. On ne se met pas trop la pression, on prend match par match. » Jusqu’ici ça ne leur a pas trop mal réussi.

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