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Les sacrifices de l’arbitre

Par midi olympique
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    Les sacrifices de l’arbitre
Publié le Mis à jour
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Être arbitre semble à la portée de tous aux yeux du grand public. Mais outre le niveau élevé demandé pour arriver au plus haut niveau, l’arbitre doit également être prêt à faire des sacrifices. Des concessions sur un plan personnel, pour adapter sa vie de famille à la fonction d’arbitre.

Pour atteindre le haut niveau ou y rester, le tout un chacun doit savoir faire des sacrifices. Des concessions sur sa vie privée, qui doit alors s’organiser en fonction de sa vie professionnelle. L’arbitrage en Top 14 et Pro D2 ne déroge pas à la règle, avec des désignations n’ayant pas de limites kilométriques. «Une fois que tu es arbitre en Top 14 ou Pro D2, il n’y a pas de limites. Cette année, je suis allé à Bourgoin, à Agen, à Tarbes, à Colomiers, à Dax deux fois, à Biarritz, à Perpignan et à Pau». De longs déplacements qui font naître chez certains arbitres la préférence d’arriver la veille dans la ville hôte de la rencontre. Mais qui ne gênent pas Adrien Descottes, arbitre du comité Drôme-Ardèche. « Ça ne me dérange pas de partir à six heures du matin, de faire sept heures de bagnole, de me changer, d’arbitrer et de repartir». Le système de désignations pouvant même donner lieu à des anecdotes assez drôles. «J’arbitrais un dimanche à 15 heures à Dax et les désignations n’avaient pas été faites. En rentrant de Dax, j’ai appris que j’allais arbitrer à Biarritz le week-end suivant.» Il poursuit : «De Dax, il y a sept heures de route pour rentrer et normalement, on ne sort pas deux semaines de suite. Donc en six jours, j’ai fait Tain-l’Hermitage – Dax aller-retour et Tain-l’Hermitage - Biarritz aller-retour».

Une organisation de tous les instants

Un emploi du temps nécessitant une certaine organisation pour les arbitres arbitrant à haut niveau, mais n’étant professionnels. Et notamment vis-à-vis de leur métier de tous les jours, à l’image d’Adrien Descottes. « L’année dernière, j’ai fait un Pau-Lyon le dimanche à 19h. Après le match, tu as deux solutions : soit tu poses des journées de congés, soit tu t’avances sur Toulouse et le lendemain, tu te lèves à cinq heures du matin pour être à neuf heures au boulot.» Mais l’arbitrage a également ses avantages, des points positifs en nature, pour adoucir ces contraintes. «On considère qu’on ne nous force pas à le faire donc on s’adapte. J’essaie de concilier avec ma famille, on a une contribution car l’hôtel est payé tout comme le restaurant, les kilomètres. À Biarritz et à Perpignan, je suis parti avec ma femme sur trois jours.» La contre-partie des nombreux sacrifices réalisés par les arbitres, pour arriver à ce niveau. C.V

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