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Le «phénomène» Nadolo !

Par Jérôme Prévot
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    Le «phénomène» Nadolo !
Publié le Mis à jour
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Depuis deux saisons, il est la grosse attraction du Super 15. On voit même en lui le nouveau Jonah Lomu, rien que ça. Certains ont oublié qu’il est déjà passé par le Top 14. Décryptage d’une ascension particulière.

Il s’appelle Nemani Nadolo, peut-être que certains Français ne l’ont pas oublié. Ce trois-quarts aile fidjien élevé en Australie a passé un an et demi à Bourgoin : toute la saison 2010-11 et la moitié de la saison 2011-2012 . Aujourd’hui, il est devenu l’une des vedettes du Super 15 sous les couleurs des Crusaders. L’an passé, il avait terminé meilleur marqueur de la compétition avec quatorze réalisations (à égalité avec Israel Folau), gros artisans du parcours des Crusaders jusqu’en finale perdue de peu face aux Waratahs. Les Crusaders se sont d’ailleurs dépêchés de le faire signer pour deux ans supplémentaires.

Cette année, les résultats de sa franchise sont moins bons mais il est toujours au centre de toutes les attentions. A tel point qu’on accuse ses partenaires de trop se reposer sur lui et de chercher à le trouver coûte que coûte, au détriment de tout plan de jeu concerté . Un comble quand on connaît l’efficacité habituelle des schémas offensifs de la franchise de Carter et de McCaw.

Le nouveau Lomu ?

En tout cas, les médias néo-zélandais aiment le comparer à …. Jonah Lomu, rien de moins en insistant sur son poids, entre 120 et 130 kilos selon les sources, ce n’est pas banal, même à notre époque pour un ailier. En sélection fidjienne aussi, il réussit à briller, il en est à quatorze essais en dix-huit sélections et on pourrait le voir briller en Coupe du Monde. En 2013-2014, il a réussit à marquer au moins un essai par match sur une série de dix test internationaux. Seuls Christian Cullen et John Kirwan avaient réussi semblable exploit dans le passé. Reviendra-t-il en France un jour ? C’est possible. En attendant, nous avons recueilli quelques témoignages de ceux qui l’ont côtoyé à Bourgoin. Il a quitté l’Isère en décembre 2011 pour tenter sa chance à Exeter, en Angleterre pour un bref séjour avant de remettre cap vers le Pacifique : d’abord au Japon (NEC Green Rockets) puis en Nouvelle-Zélande. D’ailleurs, il n’a pas hésité à rester liés aux deux équipes en même temps et se « payer » des saisons sans temps morts, histoire de combiner deux salaires.

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