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Tauleigne : César de la révélation girondine

Par mo admin
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    Tauleigne : César de la révélation girondine
Publié le Mis à jour
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Il aura suffi d’une blessure de Matthew Clarkin pour permettre à Marco Tauleigne d’éclore au plus haut niveau. En cinq matchs de Top 14 consécutifs, disputés en cette fin de saison, le natif de Montélimar a confirmé tout son potentiel. Il est l’un des grands espoirs de l’UBB.

Marco Tauleigne est la révélation de cette fin de saison, du côté de l’Union Bordeaux/Bègles. Le troisième ligne girondin ayant réussi la performance de s’imposer en cinq matchs, comme le numéro huit de l’UBB. Pourtant, l’ovale semblait bien loin des préoccupations du natif de Montélimar, voici dix-huit ans. « Quand j’étais petit, je n’aimais pas le rugby car mon père me forçait à y aller. J’y suis finalement venu car mes copains jouaient au rugby » confie Marco Tauleigne. C’est alors au Teil, dès l’âge de quatre ans que ce dernier écrit les premières lignes de son futur destin. Avec un potentiel certain, étoffé d’année en année, lui permettant d’intégrer la sélection Drôme-Ardèche. « Je me souviens des rassemblements de la sélection à Anneyron, avec une très bonne bande de copains. Je me rappelle aussi qu’on a fait beaucoup de bêtises (rires) ». L’occasion pour lui, d’afficher un peu plus encore son talent, à la face du rugby hexagonal. De quoi logiquement et rapidement nourrir l’appétit des plus grands clubs. À l’image du CS Bourgoin-Jallieu, tremplin régulier d’espoirs drômardéchois comme Sébastien Chabal ou Gaëtan Germain. Un lien poursuivi par Marco Tauleigne, dont le parcours rejoint la Berjallie en juniors. « J’ai rejoint Bourgoin en crabos, avec mon meilleur ami Pascal Cotet, avant d’y passer cinq saisons. Lors de ma dernière saison au CSBJ, nous étions en Fédérale 1 et nous avions obtenu la montée en Pro D2 ».

« J’étais un peu fainéant, pas très stable »

Un parcours couronné de succès sur un plan collectif tout d’abord, malgré une défaite en finale face à Bourg-en-Bresse (13-15). Mais également d’un point de vue personnel, avec quatorze feuilles de match compilées. « À Bourgoin, j’ai connu une exigence supérieure à ce que j’avais connu au sein de l’entente Montélimar-le Teil. Avant, le plus important était de prendre du plaisir, peu importe le résultat » rappelle l’actuel numéro huit de l’UBB. Fort de cette expérience et d’avoir ramené le CSBJ en Pro D2, Marco Tauleigne pouvait alors poursuivre son ascension en Gironde. À son poste de prédilection, en troisième ligne. « J’ai toujours joué en troisième ligne depuis mes débuts. Ce poste me plaît car on touche beaucoup de ballons et qu’il est vraiment complet, de par son rôle de relais entre les avants et les trois-quarts ». Des qualités tout d’abord exploitées en espoirs et à l’occasion de quelques matchs de Challenge Européen, lors de la première saison girondine de Marco Tauleigne. Il faut dire qu’à l’UBB, les atouts à ce poste sont légions autour des Hugh Chalmers, Matthew Clarkin ou encore Louis-Benoit Madaule. Pas de quoi impressionner le Montilien de naissance, bien décidé à gagner sa place lors de l’exercice suivant. Un pari réalisable, à condition d’avoir un déclic psychologique. « J’étais un peu fainéant, pas très stable au niveau de mon poids. Ludovic Loustau, le préparateur physique m’a alors parlé. Il m’a dit que si je voulais plus de temps de jeu, il fallait bosser vraiment. J’ai alors eu le déclic et je m’y suis filé ».

L’auteur de l’ultime essai à Musard

Des efforts récompensés par une première apparition dans le groupe professionnel, lors du déplacement à Castres. Marco Tauleigne profitant de la blessure de Matthew Clarkin. « J’étais très heureux mais aussi très stressé car j’avais la peur de mal faire. Mais finalement tout s’est bien passé, également grâce à l’aide de mes coéquipiers qui m’ont accueilli comme un prince » décrit le troisième ligne girondin. Une première parfaitement confirmée par la suite, au point de rentrer dans l’histoire en marquant l’essai de la victoire face à Oyonnax. Mais également l’ultime réalisation à Musard. « Au départ, c’est Sofiane Guitoune qui traverse avant d’être repris au niveau des 22 mètres. Il éjecte rapidement le ballon, qui va au large jusqu’à Metuisela Talebula. Met est repris à cinq mètres de la ligne et le jeu rebondit rapidement sur moi. Je ne me pose aucune question et je fonce en puissance derrière la ligne ». Un essai en ayant appelé un autre, la semaine suivante contre Bayonne, sur un exploit personnel. Au point de donner à Marco Tauleigne, outre le statut de révélation de cette fin de saison, celui de nouvelle coqueluche du public girondin. C. V.

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