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Le point de la tristesse

Par midi olympique
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    Le point de la tristesse
Publié le Mis à jour
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À Saint-Sulpice-sur-Lèze, le Biarritz olympique comptait mettre fin à une disette vieille de cinquante ans. Pari manqué pour les coéquipiers d’Alexandre Roumat, battus hier après-midi par Montpellier (22-23). Une déception qui ne doit pas faire oublier la belle saison des Basques.

Perdre une finale est toujours cruel. Mais ce sentiment devient décuplé après une dernière rencontre perdue d’un tout petit point. Les juniors Crabos du Biarritz olympique ont connu cette désillusion hier à Saint-Sulpice-sur-Lèze. Battus 23 à 22 par Montpellier, ils ont vu leur échapper un titre derrière lequel le BO court depuis 1955. « On a manqué de maîtrise, on a laissé trop de points au pied, on a commis trop d’en-avant alors qu’on pouvait marquer. C’était notre première finale, on a donc peut-être été boulversés par l’enjeu et le contexte. Mais Montpellier a été meilleur et mérite sa victoire », analysait à chaud, le capitaine basque Alexandre Roumat. Des propos dont le symbole a pour image les vingt premières minutes du deuxième acte. Le théâtre d’une intense domination biarrote, installée au cœur du camp héraultais sans que les Basques ne trouvent la faille. Une pénalité de Montamat venant maigrement récompenser les efforts biarrots (10-16, 60e). D’autant que les Montpelliérains répliquaient quasi-immédiatement, sur un essai de Russell bien servi par Caillat. L’essai de la victoire et du titre pour le MHR, d’autant plus après la transformation de Thomas Darmon. Avec treize points de retard, on aurait pu croire le match plié. Mais les Basques auront eu le mérite de ne pas baisser les bras.

Toulouse, le match référence

Dans le sillage d’un Vincent Mirailh, intenable à l’arrière, le BO a cru pouvoir inverser la tendance. Ce dernier marquant un doublé dans les arrêts de jeu, pour ramener les siens à un point des futurs champions (22-23, 70e+8). Trop tard pour ôter le Graal des bras des joueurs à la Ciste. « On sait qu’on n’a pas les atouts des grosses écuries, mais on est une équipe qui a du cœur, qui vit tout le temps ensemble sur et en dehors du terrain. Certaines équipes se disent avoir de bons groupes, nous c’était vraiment le cas. Je pense que c’est grâce à ça qu’on a réussi à arriver aussi loin. » Car si cette défaite en finale est une grosse déception pour les Basques, elle ne doit pas faire oublier la belle saison du BO. Troisièmes de leur poule, les hommes de Roger Aguerre et Éric Darritchon ont réalisé une belle saison. « Si on nous avait dit ça en début de saison, jamais on ne l’aurait cru. On a eu une phase de poule compliquée, où on a perdu nos trois premiers matchs. Le match gagné contre le Stade toulousain à Biarritz (22-10, le 19 avril dernier, N.D.L.R.) nous a fait prendre conscience qu’on pouvait battre n’importe qui. » Le point de départ d’une épopée ayant vu les Basques éliminer successivement Lyon, Grenoble et La Rochelle en phase finale. Avant de tomber les armes à la main face au futur champion montpelliérain. C. V.

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