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Bayonne: Afflelou n’a pas été payé !

Par Marc Duzan
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    Bayonne: Afflelou n’a pas été payé !
Publié le Mis à jour
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Autour de l’entité basque, au sujet de laquelle rien n’a encore été acté, les contours du projet se font de plus en plus précis. Pourtant, les parts que possédaient Alain Afflelou dans le capital de l’Aviron bayonnais n’ont pas encore été réglées. Cela peut-il tout remettre en questions ?

Alors que le projet d’entité basque porté par Manu Mérin et Serge Blanco sera prochainement présenté aux conseils de surveillance de l’Aviron bayonnais et du Biarritz olympique, une ombre plane encore sur sa réalisation. Selon nos informations, Alain Afflelou n’aurait ainsi perçu que quarante pourcents de la somme que lui avait promise fin avril Mérin et le groupe de vingt et un actionnaires bayonnais, soucieux de racheter ses parts à l’industriel français. Dans les faits, le lunetier possède donc encore 50 % des parts du club ciel et blanc.

Au 15 juin, la vente sera également considérée comme caduque, Afflelou redeviendra le patron du club Ciel et Blanc et récupérera alors l’intégralité de ses titres, en sus des quarante pourcents déjà réglés par le conglomérat d’actionnaires. Que déciderait alors l’ancien président des Girondins, au sujet de la fusion ? Jusqu’ici peu consulté sur le projet, suivrait-il Serge Blanco et Manu Mérin ou abandonnerait-il purement et simplement l’idée d’une entité basque ? Affaire à suivre…

Les contours du projet

Autour de la province basque, les rumeurs se font de plus en plus précises. Si cette dernière voyait le jour en Pro D2, son budget serait porté à quinze millions d’euros (Cap Gemini, Axa et des gros industriels du pays basque espagnol en seraient les principaux pourvoyeurs de fonds). Cinq matchs seraient disputés à Bayonne, cinq à Biarritz et les cinq derniers pourraient être délocalisés à Saint-Sébastien et Bilbao dans le but d’élargir le territoire économique du rugby basque. Concernant le staff, la direction de celui-ci pourrait être confiée à Patricio Noriega, lequel devrait être épaulé par Benoît August et Nicolas Morlaes.

L’entité basque - si elle est votée par le conseil de surveillance et à ce jour rien n’est acquis - disposerait aussi d’un nouveau numéro d’association, d’une école de rugby, d’une équipe cadette, de Crabos, de Reichel et d’une équipe espoirs. La FFR impose en effet à toute structure professionnelle de posséder un numéro d’association et des équipes de jeunes. Si tel était le cas, l’Aviron bayonnais et le Biarritz olympique seraient alors tous deux replacés dans une division fédérale (Fédérale 3) voire en série territoriale, comme le stipule le règlement de la FFR. L’Aviron et le BO auraient aussi la possibilité de poursuivre leurs activités chez les jeunes avec des moins de 18 ans (Juniors Balandrade, Phliponeau et Cadets Teulière).

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