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Bordeaux, le rendez-vous royal du carré d’as

Par midi olympique
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    Bordeaux, le rendez-vous royal du carré d’as
Publié le Mis à jour
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Une semaine après la qualification du Stade français et de Toulouse, les quatre meilleures équipes du championnat se retrouvent à Bordeaux. Toulon, le Stade français, Clermont et Toulouse ont chacun 80 minutes pour s’ouvrir les portes d’une finale et voir Paris.

Ils sont encore quatre. Quatre à pouvoir rêver de succéder à Toulon, champion de France 2014. Un quatuor composé du tenant du titre varois, de Clermont, Toulouse et du Stade français. Pour les trois premiers, les retrouver en demi-finale n’est pas une surprise. Auvergnats et Varois semblent dominer le rugby français ces dernières saisons, quand les Toulousains vont disputer leur vingt et unième demi-finale en vingt-deux ans. Et ce, même si la saison des Rouge et Noir n’a pas été un long fleuve tranquille. À l’image du barrage remporté à l’arraché face à Oyonnax, samedi dernier (20-19). Finalement, l’invité surprise de ce dernier carré est certainement le Stade français. Un statut ne remettant pas en cause les performances des hommes de Gonzalo Quesada et Jean-Frédéric Dubois cette saison. Mais plutôt venant saluer le retour des Parisiens, à ce niveau de la compétition après six ans d’absence. Le dernier fait d’armes des coéquipiers de Sergio Parisse remontant à 2009 et une défaite à Lyon face à Perpignan, futur champion de France (21-25). Un carré d’as royal promettant d’être explosif, avec les quatre premiers de la phase régulière. Seulement, l’attraction de ce week-end à Bordeaux ne sera pas que sportive. Elle viendra également du théâtre des deux demi-finales : le Grand Stade de Bordeaux, inauguré le 23 mai dernier.

Une nouvelle histoire à écrire

Une première en configuration rugby pour cet écrin, construit en vue de l’Euro 2016 de football. Mais certainement pas une nouveauté, pour ces quatre clubs ayant déjà une histoire avec Bordeaux. La préfecture girondine ayant accueilli de nombreuses rencontres de phases finales, depuis le début du XXe siècle. Parmi ces souvenirs, il y a bien sûr la sortie sur blessure d’André Herrero lors de la finale 1971 contre Béziers, touché aux côtes. L’histoire de son adversaire direct, le Stade français Paris, a, elle, été marquée par la cuillère de Jérôme Fillol sur Florian Fritz en 2005. Mais face à eux, Clermontois et Toulousains ne sont pas en reste dans la cité girondine. Les deux équipes ayant eu le privilège de disputer plusieurs demi-finales en Gironde. Comme en 2009, avec la victoire des Auvergnats (19-9) pour ce qui restera le dernier match de Fabien Pelous. Un succès obtenu par l’ASM, grâce notamment à deux pénalités monumentales d’un ancien Toulousain Benoît Baby. Depuis, les deux clubs sont revenus en Gironde et à Chaban-Delmas. Clermont tout d’abord en 2012 pour une cruelle demi-finale de H Cup, face au Leinster (15-19). Un essai étant notamment refusé à Wesley Fofana pour un en-avant dans l’en-but, sur la sirène. Pour Toulouse, le dernier symbole remonte à novembre 2014 et une victoire d’un point face à l’Union Bordeaux-Bègles (20-21). Pierre Bernard manquant la transformation de la gagne, pourtant en position aisée. Mais ce week-end, tous les compteurs seront remis à zéro. Les joueurs peuvent écrire l’histoire alors préparez-vous à vibrer. C. V.

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