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Steyn, l’homme aux pieds d’or

Par Marc Duzan
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    Steyn, l’homme aux pieds d’or
Publié le Mis à jour
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Depuis la blessure à une épaule de Jules Plisson, Morné Steyn a prouvé qu’il demeurait l’un des meilleurs ouvreurs de la planète. De son face-à-face avec Matt Giteau débouchera donc l’issue de cette demi-finale…

En quatre matchs, Morné Steyn a aujourd’hui rallié à sa cause ses détracteurs les plus ardents. Vingt-huit points au pied et dix sur dix lors du quart de finale, un taux de réussite de 79 % sur ses quatre derniers matchs, une facilité agaçante et, au final, l’amortissement tardif d’un contrat à six chiffres. Gonzalo Quesada, le manager parisien, analyse : « Dans une équipe qui manque de vécu, son expérience des grands matchs est capitale. Morné transforme tous nos temps forts en points. » La déception ayant accompagné les premiers pas du demi d’ouverture des Springboks à Paris est aujourd’hui dissipée. À tel point que Morné Steyn, sous contrat jusqu’en juin 2016 avec le Stade français, pourrait bien prolonger l’aventure de deux saisons supplémentaires avec le club de la capitale. « Les débuts à Paris ont été difficiles, se souvient aujourd’hui le buteur du Stade français. À Pretoria (franchise des Bulls, N.D.L.R.) ou chez les Boks, j’avais l’habitude d’être numéro 1. Mais j’ai toujours su qu’un jour, je retrouverai mon niveau. »

Des garanties en défense

Moins doué que Jules Plisson dans l’animation offensive, le demi d’ouverture des Springboks présente en revanche de meilleures garanties en défense et au niveau des tirs aux buts. Voici ce qu’il nous expliquait la semaine dernière, au coup de gong de la victoire parisienne face au Racing-Metro (38 à 15) : « Le jeu au pied n’est pourtant pas quelque chose de naturel, chez moi. À mes débuts, j’étais un numéro 10 plein de fougue. Heyneke (Meyer) m’avait même dit que si je voulais devenir international, il me faudrait progresser dans le jeu au pied. Depuis presque dix ans, je le travaille donc six jours sept : une heure sur un bon jour, deux heures sur un mauvais. » De plus en plus à l’aise dans le système du Stade français, Morne Steyn compte bien prouver face à Toulon qu’il demeure l’un des meilleurs ouvreurs de la planète. Gagnera-t-il son duel de géants avec Matt Giteau ? Pour avoir maintes fois affronté le Wallaby en Super Rugby, Steyn possède en tout cas une longueur d’avance sur tous les adversaires s’étant jusque-là présentés face au génial Australien…

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