Abonnés

Delmas : « Ils ne partent pas les mains vides »

Par Pierre-Laurent Gou
  • Delmas : « Ils ne partent pas les mains vides »
    Delmas : « Ils ne partent pas les mains vides »
Publié le Mis à jour
Partager :

L’entraîneur des avants du Stade français reconnaît aisément la supériorité des Parisiens, et dresse le bilan d’une saison quand même « très réussie ».

Est-ce la domination du Stade français sur les mêlées fermées qui est la clé de votre défaite ?

Pas seulement non. Pour parler simplement du jeu d’avants, dans le jeu au sol, dans les zones de rucks. Tenez, le tournant de la rencontre, c’est cet essai que l’on prend juste avant la mi-temps qui intervient sur une perte de balle au sol. Après, ce n’était pas un grand Toulon que l’on a vu vendredi soir et je crois que le Stade français y est pour beaucoup. Ils avaient beaucoup d’envie, plus que nous.

Quel sentiment prédomine au moment de dresser le bilan de la saison ?

Nous avons tellement partagé de belles choses avec ce groupe depuis deux ans, que ce serait avoir la mémoire courte que de rester sur notre prestation de Bordeaux. Il y a de la déception, mais on reste champion d’Europe et le triplé, personne ne l’enverra au RCT. Et je le répète, le Stade français possède des joueurs de qualité qui, pour la troisième fois de la saison, nous battent. Ils savent nous jouer et sont emmenés par un Steyn qui a su être pragmatique. Paris mérite sa place en finale. Je le dis depuis le début de la saison, que ce serait en Top 14, notre adversaire le plus coriace. Ils l’ont démontré.

Comment expliquer ce manque d’énergie dans le combat dynamique ?

Nous n’avions plus d’essence dans le réservoir. Nous étions depuis quelques semaines sur une pente descendante à l’inverse du Stade français. Une page se tourne chez nous. Ce groupe a réalisé un triplé, et le doublé en Top 14. C’est la fin d’une histoire. Ce que j’aime, c’est qu’ils ont su perdre en champion, rendre hommage à leurs vainqueurs avec cette haie d’honneur à l’issue du match. On avait envie de finir l’aventure au Stade de France, cela ne s’est pas fait. Mais bon, ils ne partent pas les mains vides.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?