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Novès, voilà c’est fini !

Par Nicolas Zanardi
  • Novès, voilà c’est fini !
    Novès, voilà c’est fini !
Publié le Mis à jour
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Sa 1079e sortie en rouge et noir aura donc été la dernière. Guy Novès laisse donc le Stade toulousain pour se consacrer au XV de France après un revers qui, bien qu’incontestable, laisse à ceux qui l’aiment beaucoup de bleus à l’âme.

Une ovation, d’abord. Des «Novès, Novès» qui ont retenti de toutes les parties du stade une fois le coup de sifflet final donné. Côté toulousain,bien sûr, mais côté auvergnat également que l’imperator Guy Novès, d’un auguste geste de main, a salué. De l’émotion, ensuite. Celle qui s’est répandue dans l’intimité du vestiaire toulousain au travers d’un discours émouvant durant lequel, peut-être pour la première fois, le manager général du Stade toulousain a eu du mal à faire sortir les mots. Des larmes, enfin. Celles qui sont venues des yeux de Jean-Baptiste Elissale ou de Maxime Médard que, malgré leurs dénégations, les Stadistes s’étaient promis d’offrir à leur gourou la meilleure des sorties. «On ne se l’était jamais dit, mais tout le monde y avait pensé, confiait un Maxime Médard aux yeux rougis. C’est quelqu’un qui m’a beaucoup apporté. C’est un amoureux du maillot, à tel point que bien des fois, je me suis demandé ce n’était pas moi qui allais partir avant lui.» «C’est le père de la famille qui s’en va, soufflait l’entraîneur des trois-quarts Jean-Baptiste Elissalde. Même si tout n’a pas été toujours tout simple avec lui, on n’a qu’un grand merci à lui dire. Désormais, il va falloir lutter pour se montrer à la hauteur de ce qu’il a réalisé. On ne ferme pas le bouquin du Stade toulousain, mais c’est un chapitre très, très important, qui se referme.»

«Son discours nous a pris aux tripes»

Reste que, comme un symbole, c’est Guy Novès lui-même qui a préparé cet avenir, en lançant cette saison une dernière génération de joueurs : les Aldegheri, Marchand, Baille... Des minots d’une vingtaine d’années, qui n’étaient pas encore nés lorsque Guy Novès s’assit pour la première fosi sur le banc de touche toulousain, et furent les témoins privilégiés de cette passation de pouvoir. «Il y a toujours des émotions lorsqu’une saison se termine, pointait le jeune pilier Cyril Baille. Cette fois était peut-être juste plus forte que d’autres...Guy Novès, c’est quelqu’un que j’ai toujours pu voir à la télévision, quand j’étais un petit supporter du Stade toulousain. Y être et voir ce qui se passait dans le vestiaire samedi soir restera gravé dans ma mémoire. Son discours nous a pris aux tripes.» «Il était très ému, mais ne va pas rester à rien faire, souriait le numéro huit Gillian Galan. Il va reprendre l’équipe de France et s’offrir un autre challenge. La vie ne s’arrête pas au Stade toulousain, elle continue pour lui comme pour tous les autres, notamment Yannick Nyanga et Jano Vermaak qui nous quittent aussi.» Manière de rappeler que le Stade toulousain ne se résume pas à la carrière d’un homme, et que le jeu sera toujours plus grand que le plus grand des entraîneurs. Probablement le message que Guy Novès, pour son dernier discours, a souhaité transmettre au Stade du futur...

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