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Alexandre Audebert: «Nous aurions mérité de gagner»

Par midi olympique
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    Alexandre Audebert: «Nous aurions mérité de gagner»
Publié le Mis à jour
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Le Stade français et Clermont se retrouveront samedi en finale du Top 14, comme en 2007. Un rendez-vous alors remporté par les Parisiens (23-18), sur un essai de Radike Samo dans les dernières minutes. Alexandre Audebert, troisième ligne de son état, a disputé cinq finales avec l’ASM. Il était de celle-ci, la première de l’ère Cotter.

Quel souvenir gardez-vous de cette finale 2007 ?

Je garde le souvenir d’un scénario cruel pour l’ASM. Nous avions bien résisté au retour du Stade français en deuxième mi-temps, malgré le fait que nous subissions un peu plus. Dans cette finale, Tony Marsh avait d’ailleurs eu une occasion franche d’essai stoppée à quelques mètres de la ligne parisienne. Nous avions tout simplement été à la hauteur de l’événement.

Pourtant, un an plus tôt vous étiez dans le ventre mou du Top 14. Que représentait cette finale ?

L’année précédant cette finale, on termine huitièmes ou neuvièmes, une belle saison de merde. À l’intersaison, Vern Cotter est arrivé et a gardé quasiment le même groupe. Il avait simplement emmené dans ses bagages, un certain Brock James que personne ne connaissait à l’époque. Ensuite, on a beaucoup bossé, on a fait beaucoup d’efforts car Vern était quelqu’un de dur mais efficace. Au vu du passé, disputer cette finale était donc déjà magnifique. C’était même le symbole d’une nouvelle aventure qui débutait.

Quel sentiment prédominait alors, après la finale ? Celui d’avoir fait une belle saison ou d’avoir perdu en finale ?

Nous avons digéré plus vite la déception d’avoir perdu, car nous étions assez contents de notre saison. Maintenant, on aurait mérité de gagner et c’est frustrant d’avoir fait le boulot pendant 77 minutes, pour tout perdre sur un fait de jeu.

Pouvez-nous parler de ce fait de jeu ?

Il s’agit d’une touche où Sergio Parisse est en position de hors-jeu et récupère le ballon. Tout le monde s’est alors arrêté pensant que l’arbitre allait siffler, mais il ne l’a pas fait. Le jeu s’est ensuite développé sur plusieurs phases avant que Radike Samo ne marque l’essai de la victoire pour Paris.

Selon vous, qu’est-ce qui a manqué à l’ASM pour gagner en 2007 ?

Nous avions un banc un peu moins fourni qu’aujourd’hui et nous étions également insouciants. On manquait un petit peu de maîtrise et de sérénité, contrairement aux Parisiens qui avaient l’habitude de ces matchs couperets. Nous étions pourtant dans le vrai, jusqu’à ce dernier essai.

Comment jugez-vous l’affiche de cette finale ?

L’ASM n’est pas en finale par hasard, les joueurs sont à leur place. L’équipe se prépare bien, il faut maintenant ramener le bouclier de Brennus. Le club n’a d’ailleurs plus eu l’occasion de jouer une finale de Top 14 depuis 2010. Ce serait également bien qu’ils gagnent pour casser cette image de « perdants magnifiques ». Mais le Stade français sera très dur à manœuvrer, pour obtenir le Brennus.

Que ressentez-vous à l’aube de cette finale ? Serez-vous au Stade de France samedi ?

Non, je ne serais pas au Stade de France mais sur la place de Jaude au milieu des supporters clermontois. Après, la finale sera difficile à vivre oui et non. Oui car on sait comment ça se passe, on sait par quoi ils vont passer. Mais non car j’ai été chanceux d’en vivre cinq et qu’aujourd’hui, cela appartient au passé. Je suis très honoré de voir l’ASM en finale et c’est aujourd’hui à eux d’écrire l’histoire. Propos recueillis par C. V.

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