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Le coup de maître des Toulousains de Paul-Sabatier

Par midi olympique
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    Le coup de maître des Toulousains de Paul-Sabatier
Publié le Mis à jour
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Le rêve de Brennus de Guy Novès pour ses adieux au Stade toulousain s’est brisé samedi 6 juin à Bordeaux. Coïncidence ou pas, les joueurs et joueuses toulousaines lui ont rendu un bel hommage jeudi 11 juin à Lormont. Ils ont décroché trois titres nationaux, lors des finales Universitaires. Guy Novès peut donc partir tranquille.

Le fameux « Tou-lou-sains, Tou-lou-sains, Tou-lou-sains » aura été le tube de ces finales Universitaires à Lormont. Avant même la finale élite, deux titres de champions de France rejoignant la ville Rose, aux dépens de Lyon chez les Grandes Écoles (24-20) et en élite féminine (39-7). Le troisième sacre de la journée haut-garonnaise décroché en finale élite masculine face à La Rochelle (45-32), étant la cerise sur le gâteau. Un supplément dont les coéquipiers de Lucas Cazac n’ont pas attendu d’être servis pour aller le chercher. Pourtant, les joueurs de l’université Paul-Sabatier arrivaient à ce rendez-vous, avec quelques incertitudes. « C’est une journée parfaite surtout qu’on était hors de forme, car nous avons arrêté le championnat il y a environ un mois », rappelle Jérémy Ducousso, ouvreur de Castanet (Fédérale 1) en club. Des interrogations vite levées, par un début de match ultra-rythmé et sans round d’observation entre deux équipes animées par l’envie de jouer. Les Toulousains bénéficiant d’une arme supplémentaire avec la longueur du jeu au pied de Ducousso. Ce dernier soulageant son équipe par des touches de 40 à 50 mètres et sa précision dans les tirs aux buts. Il est d’ailleurs l’un des hommes du match avec 23 points inscrits, mais surtout celui qui a fait basculer la rencontre. Sa passe au pied millimétrée pour Siegfried van de Kerkuf, en milieu de première mi-temps offrant un premier break aux Haut-Garonnais (8-16, 20e). Mais Jérémy Ducousso préfère rester modeste. « Je ne savais pas que j’avais marqué 23 points, vous me l’apprenez. Maintenant, si je les ai marqués c’est que les copains sont allés les chercher. »

Le beau baroud d’honneur des Rochelais

Un premier coup de massue pour les Rochelais, qui n’arriveront jamais à combler cette différence. Ils tourneront d’ailleurs avec neuf points de retard, Guillon et Ducousso ayant passé chacun une pénalité (11-19, 40e). Mais si le pied de l’ouvreur toulousain a contrarié les plans maritimes, ces derniers se sont eux-mêmes tirés une balle dans le pied. Pourtant en supériorité numérique, les Rochelais vont voir l’écart se creuser. Crispés, ils vont encaisser coup sur coup deux pénalités longue portée de Jérémy Ducousso puis un essai de Valentin Mouysset, après plusieurs temps de jeu. Le deuxième tournant du match, l’université Paul Sabatier de Toulouse prenant alors quinze points d’avance. « En première mi-temps, on a perdu beaucoup de ballons car nous avons été trop approximatifs et pas assez patients. Dès que nous avons su l’être, cela s’est ouvert pour nous mais il faut saluer la qualité de l’adversaire car la Rochelle n’a jamais rien lâché » analyse Jérémy Ducousso. Le juste équilibre enfin trouvée, les Toulousains ont ensuite pu réciter leur rugby. Tout en profitant des moindres erreurs adverses pour scorer. À l’image de ce ballon tombé par les Rochelais et conclu cinquante mètres plus loin par Morisson, au relais de son capitaine Cazac (18-45, 71e). Perdu pour perdu, les Rochelais auront au moins le mérite de ne pas avoir fermé le jeu en fin de match. Leur retour canon avec deux essais coup sur coup, dont une relance de 100 mètres les remettra en course (32-45, 76e). Mais trop tard pour ôter le titre à l’université Paul Sabatier de Toulouse. La Ville Rose ne verra donc pas de vingtième Brennus cette saison, mais aura au moins eu un joli lot de consolation. C. V.

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