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Éric Champ : « J’en garde paradoxalement un excellent souvenir… »

Par midi olympique
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    Éric Champ : « J’en garde paradoxalement un excellent souvenir… »
Publié le Mis à jour
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Privé de la finale de championnat de France en 1992 remportée face au Biarritz de Serge Blanco en raison d’une suspension, l’ancien troisième ligne aile et capitaine du RCT se souvient de ce moment si particulier, où une terrible frustration fit place à une joie intense…

Dans quel contexte se plaçait cette finale ?

Nous avions réalisé une saison mitigée. L’effectif toulonnais connaissait un vrai changement de générations, avec l’arrivée de plusieurs petits jeunes. Avec quelques cadres, nous avions la mission d’assurer la transition. Mais cela n’avait pas été facile. Nous avions même disputé un match de barrage pour garder notre place en première division. Et puis il y eut un déclic. Je me souviens que ce fut contre Bègles, en Challenge Du-Manoir. Vaincre Bègles nous avait totalement libérés. D’ailleurs je trouve que nous ressemblions au Stade français d’aujourd’hui, avec quelques cadres, pas mal de jeunes, et ce déclic. Pour eux, c’était face au Racing en phase de poule. Depuis, ils me paraissent inarrêtables.

Pourquoi aviez-vous été suspendu ?

Nous nous étions accrochés avec mon ami Abdelatif Benazzi en demi-finale du Challenge Yves-du-Manoir. Bon, pour se battre il faut être deux… Mais cela ne nous a pas empêchés de rester amis.

Comment avez-vous réagi en apprenant que vous seriez privé de cette finale ?

Mal, forcément… Que voulez-vous, l’appétit vient en mangeant ! Après une saison pareille, j’étais vraiment déçu de ne pas profiter du meilleur moment. Mais bon… c’était tout de même ma quatrième finale, j’avais déjà été très gâté. Et puis j’en garde paradoxalement un excellent souvenir…

Pourquoi ?

Parce que mes coéquipiers m’ont fait vivre un truc incroyable quand ils m’ont demandé de venir soulever le Bouclier de Brennus. Je revois encore mon ami Pierre Trémouille (nommé capitaine pour ce match, N.D.L.R.) venir me l’annoncer : « Éric, on ne va pas le chercher. C’est à toi de le soulever ! » Quelle émotion ! Depuis, je dois avouer qu’il m’arrive de dire, de façon un peu frauduleuse, que j’ai été deux fois champion de France ! (rires). Que voulez-vous, ça se passe toujours un peu comme cela à Toulon…

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