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Fusion basque : le plan « B » existe

Par Marc Duzan
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    Fusion basque : le plan « B » existe
Publié le Mis à jour
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L’association de l’Aviron bayonnais a le futur des Bleu et Blanc entre ses mains. Aussi incroyable que cela puisse paraître, le grand club du Pays basque pourrait pourtant voir le jour avec ou sans l’Aviron…

Il s’appelle Jean-Paul Champres, fut le numéro 8 du Boucau avant de devenir celui de l’Aviron bayonnais, dans les seventies. Ancien professeur de sports au collège de Saint-Étienne de Baïgorry, au service de la formation et du rugby amateur depuis près de quarante ans, ce sexagénaire a aujourd’hui dans ses mains l’avenir de l’Aviron bayonnais. Président de l’association du club Ciel et Blanc et, de fait, détenteur du numéro d’association dont ont impérativement besoin Manu Mérin et Serge Blanco pour réunir les bastions biarrot et bayonnais au sein d’une seule et même entité, Jean-Paul Champres et les deux cent membres de la section amateur de l’Aviron menacent aujourd’hui de s’opposer au projet de fusion lancé par les patrons du rugby professionnel basque. Et si, lors du prochain vote de l’association bayonnaise, l’idée du grand club du Pays basque était rejeté ? Cela signifierait-il la mort pure et simple du projet ? Pas nécessairement…

Blanco veut aller au bout de son idée

Selon nos informations, Serge Blanco serait aujourd’hui prêt à tout pour que l’entité basque voie le jour. Lui détient entre les mains le numéro d’association du BOPB, un césame qu’il n’a pas eu de mal à obtenir, tant son influence au sein du club omnisports du Biarritz olympique reste immense. Mais pour créer une nouvelle entité, il lui faut aujourd’hui un deuxième numéro d’association que le vice-président de la FFR serait prêt à aller chercher ailleurs : dans les réglements fédéraux, deux associations mères en créent une tierce. Dans ce but, Blanco a-t-il déjà rencontré les dirigeants d’Anglet (Fédérale 1), Saint-Jean-de-Luz ou Hendaye (Fédérale 2) ? Il est trop tôt pour le dire mais il en a, de fait, tous les droits. « Il a le budget, nous confiait samedi une source proche du dossier. Il espère aussi que les investisseurs du rugby pro bayonnais le rejoignent à moyen terme, dans l’éventualité où l’association de l’Aviron mette son véto. » Si l’Aviron bayonnais tournait le dos à la fusion qui fit tant parler en Euskadi, un grand club basque pourrait néanmoins voir le jour la saison prochaine, en Pro D2. Afin de boucler ses calendriers, la Ligue Nationale de Rugby a simplement exigé à la FFR - favorable au projet - une réponse avant le 4 juillet. Faites vos jeux…

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