UBB: Une question de timing

À trois semaines de la reprise (prévue le lundi 6 juillet), la nouvelle a fait l’effet d’une bombe : l’annonce de l’éviction de Vincent Etcheto, l’entraîneur des arrières, pourtant en contrat jusqu’en juin 2016, a créé une émotion certaine jeudi dernier. Du côté des joueurs notamment, qui l’ont fait savoir, directement par téléphone à leur ancien coach, ou publiquement sur les réseaux sociaux, à l’image de Félix Le Pourris. « Triste et amer d’apprendre la mise à l’écart de Vincent Etcheto. Un bilan plus que positif et l’amour du rugby n’auront pas suffi ! », a déclaré le trois-quarts sur son compte twitter. Il est vrai que l’UBB avait réussi sa saison, qualifiée pour la prochaine Coupe d’Europe et passée à un cheveu (un coup de pied…) d’un premier barrage historique de Top 14. Ainsi, cette modification de dernière minute pourrait peser au moment de retrouver les terrains et de préparer la nouvelle saison, pleine de promesses et d’ambitions.

Démenti il y a quinze jours

Mais au-delà des raisons de cette décision, à propos de laquelle le président de l’UBB, Laurent Marti, n’a pas souhaité s’exprimer pour l’instant, c’est le timing qui interroge beaucoup. Démenti formellement le soir même de la qualification européenne il y a quinze jours, par Etcheto et Marti lui-même, ce départ intervient très tard et laisse peu de temps aux dirigeants girondins pour lui trouver un successeur d’ici la reprise. Comme annoncé par Midi Olympique ce lundi, c’est l’ancien ailier international et entraîneur des arrières de l’équipe de France, Émile Ntamack, qui tient la corde pour le remplacer, même si les noms de techniciens comme Christophe Deylaud, David Darricarrère ou Fabien Galthié ont aussi circulé.