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Scott Robertson : « Nous avons forcé les Bleus à commettre des erreurs »

Par Nicolas Augot
  • Scott Robertson : « Nous avons forcé les Bleus à commettre des erreurs »
    Scott Robertson : « Nous avons forcé les Bleus à commettre des erreurs »
Publié le Mis à jour
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L’entraîneur des Baby Blacks revient sur la prestation de ses joueurs, impériaux face aux Français. Les Néo-Zélandais tiennent leur match référence.

Après des matchs de poule peu convaincants, vous venez de vous qualifier en finale de ce championnat du monde en écrasant la France, 45-7. On suppose que vous êtes un entraîneur heureux…

Nous sommes heureux d’avoir enfin réussi le match référence qui nous manquait depuis le début de la compétition. Face à l’Argentine et à l’Irlande, nos adversaires avaient réussi à nous faire déjouer, et nous savions que les Français chercheraient à faire la même chose. Heureusement, cette fois-ci, nos joueurs sont parvenus à mettre en place ce que nous travaillons tous les jours à l’entraînement. Cela nous place dans les meilleures dispositions pour la finale.

Quelle a été la clé de votre victoire ?

Nous avons dominé physiquement les Français. À partir de là, nous avons réussi à fournir de bons ballons à nos trois-quarts qui, vous l’avez observé, sont très explosifs. Certains joueurs ont réussi les exploits individuels que nous attendions d’eux. Ce qui a fait la différence, à mon sens, c’est la vitesse que nous avons réussi à donner à notre jeu. Nous nous sommes créé des occasions en contre-attaquant parfois de très loin, et avons réussi à mettre en place des choses très intéressantes dans le désordre. Dans les courses, dans les replacements, dans les transmissions, il m’a semblé que nous avons souvent pris les Français de vitesse. Nous avons su nous mettre dans les conditions d’utiliser nos principaux atouts, et nos principaux atouts, ce sont nos trois-quarts, principalement notre triangle arrière.

Dans quels secteurs vous attendiez-vous à ce que les Bleuets vous perturbent ?

Les Français étaient très performants dans le combat collectif, en mêlée et sur les ballons portés. On avait deux objectifs : stopper les ballons portés, et résister en mêlée. Quand les Français ont marqué, je me suis dit « mince… » Heureusement, la suite s’est mieux passée. On a réussi à surprendre les Français de par notre manière de défendre les mauls, cela les a perturbés. En mêlée, nos piliers ont effectué un gros boulot en résistant à leurs vis-à-vis. En obligeant les Français à sortir les ballons et à se faire des passes, nous les avons forcé à commettre des erreurs dont nous nous sommes nourris. Et en nous créant ces occasions, nous avons montré ce que nous pouvions faire.

On a le sentiment que vous étiez persuadé qu’en disposant d’un minimum de ballons, vos trois-quarts feraient la différence.

(il sourit) On voulait que nos trois-quarts aient des ballons avec de l’espace. Votre numéro 7 (le capitaine Lucas Bachelier, N.D.L.R.) n’arrêtait pas de demander aux autres de se replacer plus vite, mais nous vous prenions à chaque fois de vitesse…

Vous êtes hors-jeu !

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