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Les maux du silence

Par midi olympique
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    Les maux du silence
Publié le Mis à jour
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Pendant que le silence règne toujours quant à la question de la fusion des clubs basques, les joueurs tentent malgré tout de rester sereins avant la reprise. Une situation pourtant très inconfortable.

« On aimerait que la situation s’éclaircisse. » Sur un ton de revendication, Guillaume Rouet a lancé les mots décrivant la situation dans laquelle les joueurs de l’Aviron bayonnais vivent ces derniers temps. En tout juste un mois, les coéquipiers du demi de mêlée ont vu leur sort s’écrouler. La rélégation en Pro D2 après leur match face à La Rochelle aura été le point culminant de cette saison funeste. Mais si cette descente en Pro D2 relève bien des joueurs eux-mêmes, l’interminable attente que ces derniers vivent en ce moment concernant le sort de leur club, elle, n’est en aucun cas de leur ressort. « Je comprends l’incompréhension de certains supporters, moi-même, j’ai du mal à accepter que deux entités aussi fortes puissent s’unir mais il faut être réaliste : si nous voulons exister au plus haut économiquement, il faudra passer par la fusion », conclut Guillaume Rouet.

« Qui va nous entraîner ? »

Un tempérament vertueux qui semble avoir déteint sur le reste de l’équipe. Bastien Fuster, le trois-quarts aile bayonnais, décrit pudiquement la réalité qui l’entoure depuis la relégation : « J’ai vu les dirigeants juste après la descente, ils m’ont dit qu’ils comptaient sur moi, qu’il y ait fusion ou non. Mais comment couper avec le rugby, réussir à partir se reposer pour arriver frais et dispo à la reprise lorsqu’on ne sait même avec qui on va s’entraîner, qui va nous entraîner, ni même où, et pour qui ? » Car dans cette histoire, les premiers concernés ne sont pas les supporters, mais bel et bien les joueurs restés dans le silence depuis trop longtemps. Ces mêmes joueurs qui seront censés être performants dès la reprise pour faire repartir le rugby basque vers les plus hauts sommets. Quel que soit le dénouement de cette affaire, il semble qu’attendre ne soit plus la solution, il faut agir. R. P.

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