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Mondial : les Bleuets restent au pied du podium

Par Nicolas Augot
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    Mondial : les Bleuets restent au pied du podium
Publié le Mis à jour
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L’équipe de France des moins de 20 ans termine la Coupe du monde au pied du podium après sa défaite face à l’Afrique du Sud sur le score sans appel de 31 à 18. Une nouvelle désillusion face à une nation du Sud.

Après la vitesse des Néo-Zélandais en demi-finale, les Français ont été emportés par la puissance des Sud-Africains lors de la petite finale. Pourtant, cette équipe de France des moins de 20 ans ne manque ni de caractère ni de talents. De talent, comme sur le premier essai de la rencontre inscrit par Arthur Bonneval sur un magnifique exploit personnel. Un essai qui venait récompenser une entame de match réussie des Bleuets, conscients qu’ils devaient déplacer cette formation sud-africaine. Vingt premières minutes sur un rythme endiablé avec une occasion pour l’intenable Bonneval de doubler la mise.

Surpris par ce panache tricolore, la machine sud-africaine attendait patiemment que les Bleuets s’essoufflent. Dominateurs en mêlée et en touche, les Boks décidaient de s’appuyer sur ces bases-là pour démolir petit à petit les ambitions tricolores. À grands coups de ballons portés, de jeu à une passe, de percussions à répétition, l’Afrique du Sud éprouvait une défense tricolore volontaire mais obligée de rompre sous les coups de boutoir incessants. Les trois-quarts néo-zélandais étaient parvenus à marquer quatre fois en une mi-temps face aux Bleus, cette fois, les Sud-Africains marquaient quatre essais en première période par leurs avants (exceptionnelle activité de Dan Du Preez auteur d’un doublé).

Dominateurs en mêlée

Menés de vingt points à la pause (28-8), les Bleuets ont montré de l’orgueil pendant la seconde période. Capables d’inscrire deux essais en moins de dix minutes. Le premier en force par Delannoy, le deuxième par Blanc à la réception d’un coup de pied à suivre de Fortunel. Les joueurs de Fabien Pelous proposait un rugby plus riche, bien aidés par une mêlée retrouvée. S’ils n’étaient jamais parvenus à trouver une adaptation tactique aux vagues néo-zélandaises, les Français démontraient cette fois une plus grande intelligence stratégique, et pouvaient se consoler en remportant le deuxième acte sur le score de 10 à 3, même s’ils ne parvenaient pas à décrocher une médaille de bonze qui aurait été historique.

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