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Le sacre du roi Strasbourg en cinq dates-clés

Par midi olympique
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    Le sacre du roi Strasbourg en cinq dates-clés
Publié le Mis à jour
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Depuis hier et un succès en finale face à Lavaur (50-22), Strasbourg est champion de France de Fédérale 2. Un titre mérité au vu de la saison quasi parfaite des Alsaciens, battus une seule fois en vingt-quatre matchs. L’occasion également de saluer un doublé inédit, avec le titre Fédérale 2B décroché par l’équipe réserve.

26 octobre 2014 : le jour où Strasbourg est tombé

Dans la saison quasi parfaite des Strasbourgeois, une tache noire persiste. Ce petit détail séparant la copie des coéquipiers de Frédéric Pujo de l’excellence. Les Alsaciens sont tombés une seule fois cette saison, c’était lors de la sixième journée à Suresnes (25-20). Un revers dû notamment au grand match de l’arrière suresnois Bajart, auteur de 20 points. Tout n’était cependant pas perdu pour Strasbourg, avec un bonus défensif accroché dans les dernières minutes. Le RCS finissant plus fort et dominant physiquement son adversaire, en campant dans le camp de Suresnes. Des efforts récompensés par un essai sur groupé-pénétrant inscrit par Traoré et transformé par Pujo. Une belle performance car sur la saison, Suresnes n’a concédé que trois bonus défensifs à domicile. C’était face au PUC (34-31), Antony-Métro 92 (17-13) et donc Strasbourg (25-20).

22 février 2015 : Le jour de la revanche

La venue de Suresnes sur les terres alsaciennes marquait un duel au sommet entre les deux premiers de la poule 1 de Fédérale 2. Une belle occasion également de prendre une revanche sur le match aller, théâtre de l’unique défaite strasbourgeoise. Contrat rempli pour les hommes de Julien Chastanet, avec une victoire nette et sans bavure (30-0). Les Alsaciens se payant même le luxe d’aller chercher, dans le money-time, le bonus offensif. Bronquard puis Bonjean construisant et officialisant ce cinquième point, dans l’escarcelle strasbourgeoise. La récompense d’un match à sens unique, où Strasbourg a pourtant dû se montrer patient. Sept franchissements étant comptabilisés avant le premier essai inscrit par Gaborit (33e) et le score étant de 13 à 0 au repos. Avec onze points d’avance sur son dauphin, Strasbourg pouvait alors tranquillement se diriger vers les phases finales.

24 mai 2015 : Le jour de la délivrance

En début de saison, la montée en Fédérale 1 avait clairement été ciblée comme objectif majeur. Une mission validée officiellement, lors du huitième de finale face à Saint-Jean-d’Angély (40-3). Les Alsaciens n’ayant laissé aucun espoir aux Maritimes, avec treize points encaissés dans le premier quart d’heure. Une véritable performance, d’autant que Strasbourg a évolué durant une mi-temps en infériorité numérique. Le deuxième ligne Nicolas Tisané ayant écopé d’un carton rouge, à la suite d’une bagarre en fin de premier acte. Pas de quoi cependant casser l’euphorie alsacienne, à l’image du doublé de l’ailier Thibault Zambelli (44e, 74e). L’écart grimpait alors à vingt-sept points sur la rencontre, trente-sept sur l’ensemble des deux matchs. La dernière réalisation signée Émile Bronquard, à la conclusion d’un groupé-pénétrant tenait alors plus de la symbolique. Un spectacle certainement apprécié par le centre international Maxime Mermoz, venu donner le coup d’envoi.

31 mai 2015 : Le jour du patron

Retrouver Strasbourg et Rouen, les deux ogres des poules du Nord en quart de finale n’avait rien de surprenant. C’était même l’affiche attendue par l’ensemble des observateurs de la Fédérale 2. Un duel entre poids lourds, ayant finalement tourné à l’avantage des Alsaciens pour quatre petits points (20-16). La récompense d’une efficace défense strasbourgeoise, présente dans toutes les zones de rucks et dont l’activité aura réduit à néant les offensives de Rouen. Frédéric Pujo, auteur de dix points se chargeant ensuite de maintenir l’écart creusé par les essais de Zambelli et Wakanivuga. La vingt-deuxième victoire de Strasbourg, mais pas la dernière.

21 juin 2015 : Le jour de l’apothéose

Finaliste malheureux en 2010 face à Blagnac (33-12), Strasbourg n’a cette fois pas buté sur la dernière marche. Les Alsaciens ont largement dominé Lavaur (50-23), pour s’offrir le bouquet final d’une saison d’exception. Ce titre permet aux hommes de Julien Chastanet de réaliser un doublé inédit, avec le titre de Fédérale 2B. Le tout auquel il faut encore ajouter la montée en Fédérale 1, conquise en huitièmes de finale. Côté terrain, ce titre est la récompense d’une partie maîtrisée de bout en bout par les Strasbourgeois. Ces derniers étant récompensés de leur pari du jeu, par cinq essais dont trois pour le seul Thibault Zambelli. Un triplé portant le total de ce dernier à neuf essais durant ces phases finales. Il ne faut également pas oublier Frédéric Pujo, auteur de 25 des 50 points strasbourgeois durant cette finale. C. V.

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