Un congrès à enjeux

Le congrès de la FFR est, traditionnellement, l’événement au cours duquel la Fédération dévoile la composition des poules amateurs. Un moment forcément attendu par l’ensemble des clubs de Fédérale 1, 2 et 3, mais qui peut également cristalliser des tensions en raison des arbitrages tardifs du gendarme financier du rugby français, la DNACG. Seulement, la situation actuelle n’a jamais été aussi complexe. Entre l’appel déposé par Lille pour valider ses comptes et accéder au Pro D2 et le projet de fusion basque qui n’en finit pas de faire du sur-place, il est, pour l’heure, impossible de connaître la composition précise des poules. Voilà pourquoi George Duzan, le patron des compétitions, devrait présenter vendredi soir six versions différentes des poules amateurs, envisageant toutes les hypothèses possibles.

Plan d’économie

Comme toujours, l’ensemble des sujets du rugby français seront débattus lors de ce congrès. Réforme de la gouvernance, pôle financier et partenariat, projets de développement, charte d’éthique, équipes de France, arbitrage, compétitions… les responsables de tous ces dossiers se succéderont au micro du centre des congrès de Belfort ce vendredi pour évoquer les sujets, et débattre avec les congressistes. Samedi matin, le président Pierre Camou dirigera l’assemblée générale de la FFR, et effectuera son rapport moral avant de présenter les comptes de la FFR. Pour mémoire, la Fédération a entamé un plan d’économies drastiques depuis l’année dernière. Reste aujourd’hui à savoir si ce plan fut efficace ou non. L’AG sera suivie d’une intervention de Serge Blanco, qui fera un état des lieux du projet du Grand Stade. L’occasion de savoir où se situe ce grand chantier de la Fédération, dont le lancement n’en finit plus d’être retardé.