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Héguy : « Il faut avant tout repartir de l’avant »

Par midi olympique
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    Héguy : « Il faut avant tout repartir de l’avant »
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Ancien talonneur de l’Aviron bayonnais (2005-2011) puis du Biarritz olympique (2011-2014), Arnaud Héguy est aujourd’hui un témoin de la fusion qui secoue le Pays basque. L’actuel talonneur de Grenoble jette ainsi un regard extérieur et intérieur sur ce sujet majeur de l’intersaison.

Comment vivez-vous cet épisode de la fusion basque, depuis Grenoble ?

C’est un sujet qui me touche car j’ai joué à Biarritz et à Bayonne. J’ai un pincement au cœur de voir ces deux clubs phares dans cette situation. C’est également un sujet compliqué et j’espère qu’une issue assez rapide sera trouvée pour les salariés, les joueurs et les dirigeants.

À ce propos, dans quel état d’esprit sont vos anciens coéquipiers ? En discutez-vous avec eux ?

Quand on est joueur, on ne souhaite pas se retrouver dans ce type de situation. C’est difficile mentalement et psychologiquement car à cette période, il sera dur de se retourner. Le problème est qu’ils subissent les décisions. Après, on en discute mais il s’agit d’un sujet tenant du privé, même si c’est l’un des sujets phares du Pays basque.

Quel regard portez-vous sur cette possible fusion basque ?

J’y porte bien sûr une attention particulière car j’ai joué dans les deux clubs. Je suis également attristé de les retrouver dans cette situation. La Pro D2 est un championnat complexe comme on le voit avec Béziers et Mont-de-Marsan. L’avenir nous dira si le Biarritz olympique et l’Aviron bayonnais doivent rester séparés ou non. Pour moi, il faut avant tout repartir de l’avant, en s’appuyant sur les valeurs du Pays basque notamment au niveau de la formation.

Selon vous, une fusion est nécessaire au niveau de la formation ?

Le Pays basque a un énorme pouvoir, de par sa grosse culture rugby. Il faut donc travailler sur cela, car je trouve dommage que certains jeunes quittent la région pour rejoindre des clubs phares du Top 14. Le travail doit débuter dès l’école de rugby car les structures professionnelles ne se servent pas assez à mes yeux, du vivier basque.

Vous êtes donc partisan de la fusion basque ?

Je ne peux pas me prononcer car je ne suis pas à l’intérieur de ce projet. Comme je vous le disais, je suis attristé par cette situation à laquelle je porte une attention particulière. Le système est simplement subi.

Vous avez joué dans les deux clubs, quels souvenirs en gardez-vous ?

Vous savez, Bayonne et Biarritz sont des clubs différents des autres grâce à l’engouement et la fierté qu’ils suscitent, chez les supporters. Quand les résultats sont un peu plus difficiles, il faudrait retourner le monde. Aujourd’hui, il faut simplement retrouver un peu de sérénité. Propos recueillis par C. V.

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