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Mondial : le Sud est prêt au combat

Par midi olympique
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Le 18 septembre, débutera la huitième Coupe du monde avec le brelan d’as de l’hémisphère Sud (Afrique du Sud, Australie, Nouvelle-Zélande) comme grandissimes favoris. En vue de ce rendez-vous majeur, la plupart des sélectionneurs ont déjà commencé à dévoiler leurs sélections.

Les chiffres ont de quoi impressionner. Bien plus que les 77 matchs d’invincibilité de Clermont à Marcel-Michelin. En sept éditions disputées depuis la création de la Coupe du monde, les trois nations majeures du Sud en ont remporté six. Seule l’Angleterre a réussi à briser l’hégémonie du Sud, lors du Mondial australien en 2003. L’exception venant confirmer la règle permettant aux Sud-Africains (1995 et 2007), aux Australiens (1991 et 1999) et aux Néo-Zélandais (1987 et 2011), de voir double. Un statut donnant logiquement l’étiquette de favori pour le titre mondial à ces trois nations. Cependant avant le Mondial, ce brelan d’as disputera avec l’Argentine, un Four Nations version réduite. Le titre étant décerné après trois journées, la quatrième étant pour la beauté du jeu puisqu’elle n’offrira aucun point supplémentaire. Un événement obligeant les staffs sportifs à penser aussi bien à long qu’à court terme. Le sélectionneur sud-africain Heyneke Meyer et son homologue néo-zélandais Steve Hansen ne révélant que des groupes élargis respectivement à 36 et 41 unités. Le sélectionneur australien Michaël Cheika gardant de son côté, sa liste toujours secrète. Des listes ayant comme point commun, la présence des stars de l’hémisphère Sud et bientôt pour beaucoup, du Top 14. Daniel Carter (Racing Métro), Adam Ashley-Cooper (Bordeaux-Bègles), Quade Cooper (Toulon) ou encore Bismarck du Plessis (Montpellier) étant annoncés comme les possibles étoiles de cet été et surtout du Mondial anglais.

Les accords français des Fidji

Cependant, il existe un domaine où ces trois nations ne sont pas leaders. Le brelan d’as étant dépassé par les îles Fidji. Il s’agit de la sélection comportant un maximum de joueurs évoluant dans nos championnats domestiques. Avec 30 joueurs évoluant en Top 14 ou en Pro D2 parmi les 53 retenus, la sélection dirigée par le Néo-Zélandais John McKee aura de forts accents français. Sisa Koyamaibole (Brive), Metuisela Talebula (Bordeaux/Bègles) ou encore Napolioni Nalaga (Clermont) devant être les leaders du groupe fidjien. Une sélection rêvant d’imiter sa performance de 2007 en France, où les coéquipiers de Seremaïa Bai avaient atteint les quarts de finale. Le tout avant de chuter malgré un gros match, face aux futurs champions du Monde… les Springboks d’Afrique du Sud (37-20). Intégrés dans la poule de l’Australie et de l’Angleterre, la tâche devrait être complexe pour les Fidjiens mais sait-on jamais… Avec autant de Français dans leur sélection et un jeu à l’instinct, ils pourraient bien inspirer le nouveau French flair. Pour créer la surprise de l’année. C. V.

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