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Annecy - Peyrehorade : les raisons de la révolte

Par midi olympique
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    Annecy - Peyrehorade : les raisons de la révolte
Publié le Mis à jour
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Beaucoup d’encre aura coulé pour évoquer la bagarre qui a opposé le week-end dernier, l’équipe de Peyrehorade à Annecy. Pourtant, les raisons de cet affrontement semblent être antérieures à la rencontre elle-même.

Certains médias auront exagéré les faits selon la page facebook officielle du club de Peyrehorade. D’autres au contraire, affirmeront que la violence était bien palpable ce jour-là, sur le terrain de Gruissan. Quoi qu’il en soit, les faits doivent être justifiés selon Paul Cibé, demi de mêlée du club landais : « Tout est parti d’une injustice lors de la première demi-finale jouée. La décision prise par la Fédération était injustifiée, cela reste une incompréhension pour nous. » Voilà enfin les raisons d’un mouvement de violence entre les joueurs, « pas si violent que ça », selon le même protagoniste. « Beaucoup ont évoqué de graves blessures infligées aux joueurs d’Annecy, mais personne n’a souligné celles du match aller sur les joueurs landais. Par exemple, pour mon cas, un de leur pilier m’a mis une fourchette, et cela m’a valu deux semaines d’arrêt de travail. C’est pourquoi j’ai décidé de porter plainte contre lui », ajoute encore Paul Cibé.

La décision de la Fédération remise en question

Un règlement de comptes destiné à panser les maux d’une « énorme injustice », donc, après que le directeur de match n’ait, selon les Landais, pas assumé ses erreurs commises sur la feuille de match lors de la première demi-finale. Ce jour-là, souvenez-vous, les deux piliers landais auraient été sortis successivement à la 65e, l’un pour blessure, l’autre pour malaise vagal. Dans les dernières minutes du match, le troisième pilier remplaçant serait à son tour sorti sur blessure grave, et remplacé par l’un des deux précédents blessés. Dans cette situation inhabituelle, l’arbitre de la rencontre aurait ordonné les mêlées simulées pour terminer la rencontre. Un changement considéré comme une « tricherie » selon le président d'Annecy, Dominique Rolin. Pourtant, et comme le justifie l’article 450 du code de la Fédération, portant sur les réclamations, « une réclamation peut-être déposée pour tout autre motif, à l’exception des décisions de jeu prises par l’arbitre au cours d’une rencontre ». La dite réclamation faite par le club d’Annecy irait donc à l’encontre de la règle. Elle a pourtant été jugée recevable par la Fédération. Voici pour les raisons de la colère qui a animé les deux camps. Pour autant, rien ne peut justifier les faits du week-end : une blessure au plancher orbitaire, un nez fracturé et l’utilisation de la bombe lacrymogène ne font pas partie d’une situation habituelle dans un match de rugby. Malgré cet épisode houleux, une question reste en suspend, bien mise en avant par le joueur landais, Paul Cibé : comment la Fédération va-t-elle se justifier ? R. P.

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