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La troisième est la bonne

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Après deux éliminations cruelles en 2013 et 2014, les Jurassiens ont franchi le cap au terme d’une saison maîtrisée.

Enfin ! Tavaux-Damparis jouera la saison prochaine en Fédérale 2. Depuis plusieurs saisons, les Jurassiens butaient sur la dernière marche. En 2011, ils avaient été largement battus pour la montée, par Angoulême, mais en 2013 et 2014, les éliminations en phases finales avaient été douloureuses. La première fois, ils finirent à égalité de points avec Givors sur l’ensemble des deux matchs. Les Givordins compostèrent leur billet pour l’échelon supérieur au bénéfice du nombre d’essais inscrits. La saison dernière, ils marquèrent plus d’essais que Meyzieu (cinq contre deux) mais la faillite des buteurs fut rédhibitoire et ils laissèrent le précieux sésame aux Majolans qui poursuivirent leur aventure jusqu’en finale du championnat de France.

Discipline

Cette fois, ils ne ratèrent pas l’occasion. Au premier tour, Uzès fut battu à plates coutures (25-9, 55-0). Au tour suivant, la défaite à Cavaillon (17-23) fut effacée au match retour au terme d’un match bien maîtrisé (22-3) « Il était déjà important de terminer à la première place pour s’offrir un parcours moins difficile en phases finales », rappelle Alexandre Farina, arrivé à Tavaux-Damparis l’été dernier. « Ensuite, nous sommes montés en pression. Nous avons changé l’approche des matchs en phases finales. J’ai beaucoup joué sur l’émotion, avec des remises de maillots spéciales qui ont marqué les joueurs. Pour être performant, il ne faut pas tomber dans la routine. »

Il faut également faire preuve de discipline. La rigueur imposée dans ce domaine a également permis à l’USTDA de franchir un cap. Le déclic est intervenu en déplacement, à Nuits-Saint-Georges lors de la troisième journée de championnat. « C’est toujours difficile de gagner là-bas, confie le futur entraîneur de Pontarlier. Le score était serré. Les joueurs se sont contrôlés. Et nous avons gagné avec le bonus offensif. » Nuits-Saint-Georges a également permis aux coalisés Tavellois et Damparisiens de ne pas se reposer sur leurs lauriers. Vainqueurs dans le Jura au match retour, ils ont effectué une piqûre de rappel salvatrice au mois de janvier. « Cela a été un mal pour un bien. Les joueurs se sont recadrés et sont restés sérieux jusqu’à la fin. »

Du retard

Le seul regret reste finalement l’élimination en quart de finale contre Annecy. Après avoir puisé dans les réserves, l’équipe est arrivée émoussée physiquement. Après une heure de résistance, elle a cédé (19-33) sur deux essais contestés par les Jurassiens. « Ils étaient plus forts mais nous avions les moyens de gagner, regrette Alexandre Farina. Un petit hold-up n’aurait pas été démérité… Mais je tire mon chapeau à tous les joueurs. Nous avons vécu une belle aventure, ils ont été réguliers et à la hauteur pendant toute la saison. »

Il reste maintenant à poursuivre l’aventure au niveau supérieur. En retard sur plusieurs plans, le club s’attache depuis plusieurs semaines à se structurer pour franchir le palier nécessaire. Après tous les efforts entrepris pour goûter à la Fédérale 2, ce serait dommage de ne faire qu’un aller etretour. S. F.

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