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Terry Bouhraoua : « Il n’y a pas de raison que cela nous échappe »

Par Arnaud Beurdeley
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    Terry Bouhraoua : « Il n’y a pas de raison que cela nous échappe »
Publié le Mis à jour
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Dans l’hypothèse d’une victoire de l’Espagne lors de cette dernière manche du championnat d’Europe qui se déroule à Exeter (Angleterre), les Tricolores doivent au pire terminer à la quatrième place pour assurer leur billet pour les JO de Rio. Une mission largement à la portée des hommes de Bouhraoua.

Comment abordez-vous cette dernière étape qui doit vous mener aux jeux Olympiques de Rio ?

Nous sommes plutôt confiants par rapport à nos deux dernières sorties à Moscou et à Lyon. Mais mon rôle de capitaine m’oblige à de la prudence. Nous n’avons pas vraiment réalisé la saison parfaite et prétendre être sûrs de nous. Loin de là. Je préfère que nous restions sur la réserve et que nous fassions les choses dans l’ordre, simplement comme lors des deux premières étapes du championnat d’Europe. Si nous faisons les choses dans l’ordre, il n’y a pas de raison que cela nous échappe.

En quoi la présence de quelques quinzistes (Grosso, Ouedraogo, Martial) vous a permis de remporter les deux premières étapes ?

Le choix des joueurs a été judicieux. Nous avons vu depuis le début de saison, sur le circuit mondial, combien nous avions été en difficulté sur les ballons aériens. Nous manquions d’efficacité dans ce secteur. Et le fait de pouvoir compter sur des joueurs comme Romain Martial, Fulgence Ouedraogo ou encore Rémy Grosso nous a grandement aidés. Dans le casting, le staff ne s’est pas trompé. Ils nous ont apporté le travail sur ces phases de jeu. Maintenant, ce n’est pas grâce à eux, comme j’ai pu le lire parfois, que l’équipe de France à VII a brillé.

Est-ce frustrant d’entendre ou de lire que l’équipe de France à VII a eu besoin de joueurs issus du XV pour gagner ?

Ceux qui disent ça, c’est qu’ils ne connaissent pas le VII ou qu’ils n’ont pas regardé les matchs. Après, personnellement, ça ne me touche pas plus que ça. L’essentiel reste la performance de l’équipe de France. Et tant qu’elle gagne, on peut dire ce qu’on veut.

La qualification pour les JO ne semble plus pouvoir vous échapper, y avez-vous toujours cru ?

Bien sûr, sinon je ne serai pas là.

Comment avez-vous vécu la saison où le groupe a notamment été remanié ?

Malheureusement, c’est le sport. C’est comme dans tous les clubs. Il y a des joueurs qui partent, d’autres qui restent. Maintenant, ça n’a pas été facile tous les jours. Comme souvent, nous avons été dans le dur. On peut même dire que ça fait cinq ans que nous sommes dans le dur. Rare sont ceux qui ont cru en nous. C’est pourquoi je savoure ce qui est en train de se passer. Il y a cinq ans je me suis engagé avec la FFR pour qualifier la France pour les JO de Rio. Nous sommes sur le point de réussir. Certes, il faut rester prudent car il nous reste une dernière marche à gravir, mais je suis heureux de ce qui pourrait arriver à l’équipe de France à VII à la fin du week-end.

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