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Tranquille comme Dumoulin

Par Pierre-Laurent Gou
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Publié le Mis à jour
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L’une des révélations de la dernière tournée de novembre, mais aussi grand absent du Tournoi 2015, Alexandre Dumoulin aborde ce début de préparation avec beaucoup de sérénité. Les questions que l’on se pose sur sa capacité à enchaîner de très haut niveau ou sur son mental, il les balaie d’un revers de la main mais avec un calme olympien.

On n’avait plus revu Alexandre Dumoulin avec les Bleus depuis novembre 2014, où sur une apparition et demie (match entier face aux Fidji et une mi-temps face à l’Australie), il s’était imposé comme le chaînon manquant au sein de la ligne de trois-quarts. Après ? Une inflammation chronique du talon d’Achille qui l’a éloigné des terrains pendant quatre mois, un passage éclair au stage des Bleus au Canet-en-Roussillon avant le début du Tournoi, et une fin de saison quelconque avec son club, le Racing. Tant et si bien que sa présence dans le groupe des 36 n’était pas si évidente, que son cas a suscité les débats et fait une victime : Maxime Mermoz, le Toulonnais éblouissant quasiment toute la saison et grand absent de ce groupe France pour préparer le Mondial anglais.

Aujourd’hui, il est avec Mathieu Bastareaud, Wesley Fofana, Gaël Fickou et Rémi Lamerat, l’un des cinq centres du groupe des 36. Tous ne verront pas Londres, en tout cas en septembre prochain. Le Racingman doit démontrer durant cette préparation qu’il a retrouvé l’intégralité de ses moyens physiques et qu’il est capable de supporter une grosse préparation physique. L’occasion de faire taire ceux qui le croient fragile sur ce plan. Toutes ces interrogations, il les balaie d’un revers de la main.

« Je ne me pose pas ce genre de question. Je suis content de faire partie de ce groupe, je le prends comme un bonus. Je ne me mets pas de pression » affirmait-il en préambule de son passage, ce jeudi devant les médias. Sur sa capacité à enchaîner les grosses charges de travail, il ne doute pas non plus.

« J’ai repris il y a déjà une semaine. Le travail de la pré-préparation a permis de décrasser la machine, de moins souffrir par rapport à ceux qui ont recommencé ce lundi. Pour l’instant ça va ». Sur l’attente qu’il suscite mais aussi l’impatience de le voir être capable d’accumuler ou pas les matchs de haut niveau, il reste calme et posé. « Pour le moment je ne me projette pas sur le Mondial. Je suis ici à Marcoussis, j’irais à Tignes avec l’envie de progresser et de découvrir d’autres sensations. Je n’ai pas le trac. Ma blessure ? C’est réglé, je suis serein ». Bref, l’heure de l’avènement de Dumoulin chez les Bleus semble avoir sonnée. En tout cas, son calme et sa sérénité pourraient être un atout pour des Bleus, en manque de confiance rugbystique depuis trois ans et qui souvent ont été fébriles.

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