Les calendriers donnent le ton de la saison 2015-2016

Le 13 juin dernier, le Stade français décrochait le Brennus aux dépens de Clermont (12-6). Si près dans le temps et si loin pour le rugby professionnel. Un souvenir à ranger dans les livres d’histoire car les clubs de Top 14 et Pro D2 sont maintenant entrés de plein pied dans l’exercice 2015-2016. La Ligue Nationale de Rugby dévoilant ce jeudi après-midi, les calendriers de la prochaine saison. Un événement, objet de toutes les supputations et de toutes les craintes. Chaque club découvrant à quelle sauce il va être mangé dans les deux divisions professionnelles de l’Hexagone. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le public va avoir du spectacle avec dès la première journée, le duel entre Toulon et le Racing 92. Un duel cependant légèrement tronqué par le Mondial anglais, mobilisant bon nombre d’internationaux. Bryan Habana, Leigh Halfpenny ou encore Dan Carter ne seront pas là, au contraire de Maxime Mermoz ou Teddy Thomas. Pourtant, le Top 14 comme la Pro D2 risquent d’être spectaculaires dès leur coup d’envoi. Le premier bloc de quatre matchs avant une trêve d’un mois n’autorisant aucun faux-pas, sous peine de vivre une saison compliquée. Castres, l’an dernier en a fait l’amère expérience après sa défaite face au Stade français (22-25). Il ne faudra donc pas se manquer à l’allumage et le moins que l’on puisse dire, c’est que le début de Top 14 ne manque pas de piquant. Clermont - Grenoble, Stade français – Toulon ou encore Montpellier – Stade français étant les grosses affiches de ce premier bloc.

Le retour des derbys basques

Cependant, le Top 14 partage les vedettes avec la Pro D2. Le deuxième échelon du rugby français accueillant cette saison, l’armada de Lyon avec notamment Napolioni Nalaga, Nicolas Durand ou encore David Attoub. Relégué l’an dernier, les hommes de Pierre Mignoni sont annoncés grandissimes favoris pour remonter immédiatement en Top 14. Un statut faisant des Lyonnais, l’équipe à abattre cette saison. Et les prétendants ne manquent pas avec notamment Bayonne, Biarritz, Perpignan, Mont-de-Marsan ou encore Albi. Catalans, Landais et Tarnais étant des habitués de la Pro D2 et ayant disputé les phases finales d’accession l’an dernier. Du côté du Pays Basque, l’Aviron et le BO sont favoris de par leur passé récent mais la fusion avortée sera peut-être l’un des éléments clés de ces deux clubs. Bayonne n’ayant notamment repris l’entraînement que fin juin, avec seulement une vingtaine de joueurs. Le prochain exercice avec les retours des derbys, s’annonce donc des plus piquants sur la côte basque. Des derbys, il en sera également question dès la première journée avec Colomiers – Montauban et Lyon – Bourgoin. Les premiers d’une longue liste. C.V