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Pro D2 : Business contre supporters ?

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Avec la redistribution des droits télévisuels de la Pro D2 les matchs se voient changer de jours. Maintenant, il faudra cocher le jeudi, vendredi et dimanche sur votre calendrier. Mais c’est un jour en particulier qui a retenu l’attention, le jeudi. En pleine semaine, ce dernier se voit peut attractif pour les supporters.

« Jouer dans un stade à moitié vide, ça ne fait pas vraiment rêver. ». Elvis Tekassala, le pilier de Montauban, a bien raison. Si le but de cette réforme est de médiatiser la Pro D2 en la décalant des horaires de Top 14, le côté humain du rugby semble avoir été délaissé. Car, disons-le nous, on aime ce sport pour de multiples raisons : les courses, les percussions, les exploits, les larmes, parfois pour ces bagarres mais aussi parce qu’au milieu de milliers de spectateurs nous pouvons crier notre joie, encourager notre équipe le visage peinturluré de nos couleurs. Allons-nous encore le faire si notre équipe se bat le jeudi soir ? Le stade sera-t-il toujours cet endroit de rassemblement, cet endroit familial quand le lendemain le réveil sonne à huit heures ? « Jouer le jeudi ne va rien apporter en plus. Certes, la Pro D2 sera plus médiatisée mais le spectacle se fait au stade ! Cette réforme apportera des pertes au niveau guichet ».

Plus d’un mécontent

Preuve que le pilier montalbanais voit juste, une pétition en ligne a été lancée contre la réforme. Une initiative qui aura l’impact d’une goutte d’eau dans un océan vu les bénéfices financiers de ce changement de calendrier. En effet, la Pro D2 va voir passer ces droits télévisuels de 1 million d’euros à 6,2. Dans ces conditions, pourquoi essayer de faire venir plus de gens au stade ? Comme nous confie Elvis Tekassala : « Financièrement, il y aura un manque au niveau du stade mais ça sera compensé par la télé. Sinon, les clubs n’auraient jamais accepté de jouer le jeudi soir. ». Ce changement verra peut-être naître une nouvelle clientèle, mais elle se cantonnera à la télévision. Espérons que les jeudis soirs ne seront pas synonymes de stades silencieux. Après tout, le public n’est-il pas le seizième homme ? M.A

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