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Les quatre chefs de l’orchestre français

Par midi olympique
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    Les quatre chefs de l’orchestre français
Publié le Mis à jour
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La sélection « France VII » tourne, évolue. Certains voient leur contrat reconduit, d’autres non. Des joueurs de Top 14 rejoignent le groupe pour s’essayer au VII et apporter leurs qualités de combat notamment. Mais dans cette sélection, quatre joueurs semblent intouchables.

Le leader de combat : Manoël Dall’igna

Né le 12 mars 1985, Manoël Dall’igna est l’un des « anciens » de cette équipe et il compte aujourd’hui plus de 150 sélections à sept. Formé au club de Saint-Jean-en-Royans (Drôme), il évolue dès son plus jeune âge au centre ou à l’aile (alors qu’il joue aujourd’hui pilier à VII). Très doué, il rejoint le club de Romans en 2003, où il reste deux saisons avant de s’envoler pour le centre de formation de Montpellier. En 2007-2008, alors qu’il joue beaucoup chez catégories jeunes du club héraultais, il est pour la première fois appelé en équipe de France à VII. En 2010 il rejoint le club de La Rochelle mais le quittera un an plus tard pour s’engager avec la Fédération française de rugby, devenant joueur de rugby à sept à plein temps. Si c’est une notion compliquée à estimer, Manoël est le leader de combat de la sélection française.

Le capitaine : Terry Bouhraoua

Né le 29 août 1987, Terry Bouhraoua a comme tous ses coéquipiers, débuté par le rugby à XV. Excellent demi de mêlée en catégories jeunes, le natif de Châteaudun est rapidement repéré par le CA Brive où il signe en 2004. Une saison plus tard, c’est le Stade français qui s’attache les services de Terry Bouhraoua. À l’intersaison 2009, il signe à Béziers, de qui il défendra les couleurs pendant une saison. Contrairement aux autres joueurs de « seven », le neuf de poche (1 mètre 67, 66 kg) a conservé le même poste à XV qu’à VII. Rapide, vif et reconnu pour ses crochets dévastateurs, l’ancien joueur du Stade Français s’engage avec la fédération française de rugby en 2010. Il est désormais le capitaine des Bleus (depuis que Vincent Deniau a quitté le groupe).

Le symbole : Julien Candelon

L’aîné de la sélection française (né le 8 juillet 1980) est un peu le symbole de cette équipe. Joueur reconnu à XV, Julien Candelon a joué dans quelques-uns des plus grands clubs français (Narbonne, Toulouse et surtout Perpignan avec qui il fut Champion de France en 2009). Il a même connu la reconnaissance internationale en 2005, lorsque Bernard Laporte avait fait appel à lui pour deux test-matchs face aux Wallabies et aux Springboks. Mais en 2012, il quitte le monde du XV et s’engage avec la Fédération à VII. Un choix qui le fera rentrer dans l’histoire, puisqu’il est devenu le premier tricolore international à XV et à VII. Et son rôle est primordial, puisqu’à une heure où Frédéric Pomarel tente d’intégrer des joueurs de Top 14 (Fulgence Ouedraogo, Rémy Grosso, Marvin O’Connor et Romain Martial), avoir dans son effectif un joueur qui a connu de nombreuses expériences à XV et un atout pour intégrer (avec plus de compréhension) des joueurs qui viennent du Top 14.

Le facteur X : Virimi Vakatawa

Joueur le plus fantasque de cette sélection, Virimi Vakatawa est un électron libre. Né dans les îles Fidji (le 1er mai 1992), Virimi Vakatawa, avant de jouer avec les Bleus à VII, s’est déjà illustré en rugby à XV. Joueur du Racing-Métro de 2010 à 2014, il montre des facilités très jeunes. Rapide et explosif, Virimi Vakatawa est une sorte de bombe offensive, prête à exploser à tout moment, comparable à un Rupeni Caucaunibuca lorsqu’il brillait sous le maillot Agenais. Mais en 2014, Vakatawa choisit de changer de discipline et signe un contrat avec la FFR, pour défendre le maillot du VII. Joueur inspiré il profite des espaces offerts par ce rugby pour s’illustrer, après il faut reconnaître qu’il est parfois pris à défaut défensivement, mais pas de quoi mettre en danger sa présence à Rio en 2016. P.I-R.

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