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Benjamin Dambielle : « On ne veut pas se contenter des miettes »

Par midi olympique
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    Benjamin Dambielle : « On ne veut pas se contenter des miettes »
Publié le Mis à jour
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Benjamin Dambielle est sûrement le plus méconnu des demis d’ouverture du Racing 92. D’abord à l’ombre de Hernandez, il a ensuite connu la concurrence de Sexton et cette saison ce sont Rémi Tales et Dan Carter qui débarquent à Colombes. Un gros challenge à relever pour ce numéro dix qui malgré la concurrence voit son temps de jeu augmenter saison après saison, sous le maillot francilien.

Vous étiez de retour à l’entraînement aujourd’hui, enfin ?

Oui vraiment. C’était très plaisant de retrouver la route du centre d’entraînement, ce matin. On avait à cœur de se retrouver, donc l’ambiance était bonne. Le repos nous a également fait énormément de bien, après la longue saison que nous avons vécue. Nous avions tous besoin de couper, et maintenant c’est avec plaisir qu’on s’est retrouvé ! On est donc frais mentalement et prêts à repartir pour une saison qui sera, je l’espère, la plus longue possible.

Rémi Tales et Dan Carter ont signé au Racing, mais ne seront pas présents pendant le Mondial. Vous semblez donc annoncé comme le titulaire en numéro dix durant cette période, qu’en pensez vous ?

Je n’ai pas une étiquette de titulaire. Nous sommes nombreux à ce poste, mais la concurrence est saine alors je l’aborde positivement. Après, il est vrai que cette Coupe du monde sera pour moi, l’occasion d’enchaîner les matchs comme cela a été le cas, la saison dernière. Je vais profiter de leur absence pour avoir du temps de jeu et porter fièrement ce maillot. Mais ce sont des internationaux et quand ils reviendront, ils joueront. J’ai donc tout à prouver, pour montrer que je mérite ma place.

Vous n’avez pas peur de moins jouer avec Dan Carter et Rémi Tales ?

Si je suis au Racing, c’est que je pense pouvoir jouer. Si ce n’est pas le cas, je me donnerais de toute façon à 100 % pour le club. Je suis un compétiteur et je veux bien évidemment jouer au maximum, mais je n’ai pas « d’ambitions personnelles ».

Vous avez été le concurrent de Jonathan Sexton qui n’a jamais vraiment réussi à s’exprimer en Top 14. Comment analysez-vous son départ ?

Ce n’est pas à moi d’en parler. La seule chose que je peux dire sur Jonathan, c’est qu’il est très fort. Il ne part pas pour des raisons sportives mais pour des événements personnels, il me semble. Son bien-être l’envoie en Irlande. Mais moi, j’ai énormément de respect pour lui ! Je tiens également à rappeler que j’ai côtoyé Juan Martin Hernandez ici. Ce sont des mecs exceptionnels pour moi. J’apprends tous les jours, à côté de joueurs de cette trempe. Ils m’ont donné de la confiance et j’ai pu franchir un cap grâce à eux.

Et à 30 ans presque jour pour jour (il les fêtera le 15 juillet), vous n’auriez pas souhaité tenter un nouveau challenge ?

Vous savez, je suis ici pour vivre ma passion. De nombreux proches m’ont conseillé de changer de club estimant que j’aurais sûrement plus de temps de jeu ailleurs. Mais je suis très bien à Paris et très heureux au Racing-Métro et on me le rend bien ici, où je me sens apprécié à ma juste valeur. Je vais continuer de travailler pour m’améliorer, mais aujourd’hui j’ai fait ma place au Racing, alors je suis très satisfait de ma situation personnelle.

Pouvez-vous nous parler des deux Laurent qui ont réussi partout où ils sont passés ?

On comprend leurs réussites, quand on voit le niveau d’exigence qu’ils demandent. Leur premier chantier en arrivant à Colombes fut pour eux, de créer une réelle cohésion de groupe, tout en nous demandant de continuer à s’investir chacun personnellement. Au bout de deux saisons, chacun connaît son rôle et le groupe a gagné en maturité. Nos objectifs ? Cette saison nous ne les avons pas encore clairement définis, on attend le retour de tous les internationaux pour cela. Mais on va dire que même s’ils ne sont pas affichés explicitement, nous on travaille pour gagner des titres et renouer avec le glorieux passé du club. On veut tout gagner donc on ne veut pas se contenter des miettes. Propos recueillis par P.I-R.

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