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Ross Skeate : « Ma saison à Grenoble a été très frustrante »

Par midi olympique
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    Ross Skeate : « Ma saison à Grenoble a été très frustrante »
Publié le Mis à jour
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Le deuxième ligne sud-africain de 2 mètres, passé par les Sharks, Agen, Toulon ou encore Grenoble, s’apprête à relever un nouveau challenge en Provence où il a signé pour deux ans. Il revient sur sa saison compliquée, ses ambitions futures et il se livre sur son expérience française.

Quel bilan dressez-vous sur votre seule et unique saison à Grenoble ?

Cela a été très compliqué pour moi. Je n’ai pas commencé la saison de la meilleure façon, j’ai eu des blessures à répétition qui m’ont pénalisées à un moment où je devais plus ou moins faire mes preuves. Malheureusement, même en pleine forme je n’ai pas réussi à avoir assez de temps de jeu. Cela m’a fait un choc puisque j’arrivais d’Agen où on me faisait confiance, où j’étais capitaine. À Grenoble, ils n’aiment pas faire tourner dans l’effectif. Si cela fonctionne bien avec une certaine équipe, ils feront jouer encore et encore les mêmes joueurs, alors qu’il est primordial de faire la rotation au sein du groupe.

Qu’est ce qui vous a amené en Provence ?

Cette ville est tout simplement exceptionnelle. On ne va pas se mentir, l’environnement y est pour beaucoup. Hormis cette chance, je trouve ce club très ambitieux. Ambitieux sans dépenser de manière démesurée, ils sont responsables. Les joueurs ont le sens du travail et du dépassement de soi. L’esprit de cette équipe est attrayant, il y a des valeurs, une âme. Après la saison que j’ai passée à Grenoble, je veux évidemment acquérir du temps de jeu.

En tant que promu, comment la saison va-t-elle se dérouler d’après vous ?

Une chose est sûre, cela va être rude. Le Pro D2est un petit Top 14. Lyon, Bayonne, Biarritz, Perpignan… C’est devenu quelque chose ! Il va falloir se battre semaine après semaine et essayer de surprendre au maximum. Il faut monter les échelons progressivement.

Vous semblez apprécier  jouer en France après tout ce temps, pourquoi ?

Le rugby en France attire beaucoup de monde du côté de l’hémisphère sud. Tout est différent. Dans le Super 15, le jeu est bien plus rapide mais la saison est plus courte. Ici, le rugby est beaucoup plus physique et se base sur la persévérance, la régularité. J’adore ma vie en France, je pense y finir ma carrière. Il me reste certainement quatre ans à jouer, mais je me sens en pleine forme, je pourrai jouer six ans de plus. Mais on ne sait jamais ce qu’il peut se passer.

On vous dit fervent amateur de littérature et culture, vous êtes au bon endroit…

La culture en Europe ! C’est tout simplement incroyable. C’est une des raisons pour lesquelles mon expérience en France est d’autant plus enrichissante. Le rugby est ma passion, mon métier, mais lorsqu’un joueur voyage loin de chez lui c’est aussi pour y trouver un certain épanouissement personnel. Votre culture est si riche que l’on ne peut probablement pas en faire le tour. J’adore mon pays mais il est beaucoup plus récent, et donc plus mince en terme d’histoire.

Propos recueillis par F.C.

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