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Un projet rondement mené

Par midi olympique
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    Un projet rondement mené
Publié le Mis à jour
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A l’agonie en 2011 avec un déficit de 6 millions d’euros, le Stade français s’est relevé grâce à l’apport financier de Thomas Savare et au nouveau stade Jean Bouin pour devenir champion de France en 2015, huit ans après son dernier précédent titre.

Juin 2011, le fonds canadien FACEM qui devait investir 12 millions d’euros pour combler un déficit de 6 millions d’euros et ainsi éviter la descente en Pro D2, se désiste et laisse le club au bord du gouffre. Thomas Savare, directeur général d’Oberthur Technologies, annonce alors sa prise de contrôle du capital du club en apportant 11 millions d’euros. Il remplace Max Guazzini à la présidence et se sépare de Bernard Laporte au profit de Pierre Arnald, nommé directeur général et de l’ancien joueur Richard Pool-Jones, vice-président. Malgré l’investissement, le Stade français reste dans le ventre mou du championnat (7e en 2012, 10e en 2013, 7e en 2014) mais une nouvelle génération de joueurs formés au club menée par Jules Plisson, Jonathan Danty et Alexandre Flanquart émerge, épaulée par les historiques Burban, Parisse et Papé. La mayonnaise prend enfin lors de la saison 2014-2015 et après un match de barrages gagné face au Racing 92 et grâce à la botte de Morné Steyn, le Stade français Paris surprend le monde du rugby en s’imposant en demi-finale face à Toulon et bat ensuite dans un duel de buteurs l’ASM Clermont Auvergne pour gagner le 13e titre de son histoire, peut-être le plus beau.

Un nouveau stade, véritable lieu de vie

À l’origine de cette victoire, outre les millions apportés et une formation retrouvée, une volonté de confier les rênes du club aux anciens. Ainsi, après les déboires de Michael Cheika, c’est l’ancien ouvreur argentin, Gonzalo Quesada qui devient entraîneur en 2014 et les résultats sont au rendez-vous. Résultats qui s’étaient déjà améliorés la saison précédente avec le stade Jean Bouin rénové dont l’inauguration s’est déroulée le 31 août 2013. Dans cet écrin de 20 000 places, le Stade français a trouvé un public plus nombreux et un jeu plus séduisant. Ce stade dont les travaux ont commencé en 2010 est également la pierre angulaire du nouveau modèle économique du club parisien, agrémenté de commerces et de bureaux, il est devenu un véritable lieu de vie et de travail. Un véritable contraste avec son vétuste prédécesseur. Mais l’expansion du Stade français ne s’arrête pas là et même si les recettes ont augmenté comme l’a annoncé Thomas Savare, le président, à l’AFP au printemps dernier, l’augmentation des dépenses est également réelle. La recherche de nouveaux partenaires est en cours et selon Thomas Savare, 2016 marquera l’arrivée de nouvelles boutiques, l’occupation de tous les bureaux et l’installation d’une pépinière d’entreprises innovantes autour du sport. C.B.

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